Traitement néoadjuvant des adénocarcinomes pancréatiques borderline résécables ou localement avancés.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Malgré d’importantes avancées thérapeutiques, l’adénocarcinome pancréatique (ADCP) demeure un des cancers avec un haut taux de mortalité (4ème cause de mort par cancer aux USA en 2021), un mauvais pronostic (taux de survie globale. ans de 10%) et une incidence croissante (+1%/an entre 1974 et 2018).. . Les patients sont souvent métastatiques d’emblée ou à un stade avancé lors du diagnostic, ce qui rend un traitement curatif difficilement envisageable. Bien que le traitement de référence pour les ADCP résécables soit la chirurgie initiale suivie d’une chimiothérapie adjuvante, un intérêt considérable a émergé pour une stratégie de traitement impliquant un traitement néoadjuvant chez les patients à haut risque de marges de résection positives (R1) lors du bilan d’imagerie initial.. . L’évaluation de la réponse au traitement néo-adjuvant est complexe, en particulier pour l’évaluation de l’envahissement vasculaire avec un fort risque de surestimation de l’envahissement résiduel après traitement néo-adjuvant. L’évaluation précise de la taille tumorale avant et après traitement néo-adjuvant est alors capitale pour identifier les bons répondeurs et ainsi améliorer la sélection des patients pouvant bénéficier d’une chirurgie à visée curative avec marges de résection saines (R0).. . En pratique clinique, l’évaluation de la taille tumorale est réalisée par Tomodensitométrie (TDM) injectée. Cette dernière a des avantages certains de reproductibilité technique, mais présente un certain nombre de limites. En effet, la délimitation en TDM de la masse tumorale semble sujette à une importante variabilité inter-observateur. Il en est de même pour l’envahissement vasculaire. La TDM semble également sous-estimer la taille de la tumeur en comparaison à l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire. Par ailleurs, l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) a montré sa supériorité par rapport à la TDM quant à la détectabilité tumorale et le diagnostic de malignité en présence d’une masse pancréatique indéterminée. Il a aussi été démontré que la taille tumorale, qu’elle soit mesurée en diamètre ou en volume, est fréquemment sous-estimée en TDM en comparaison à l’IRM multiparamétrique ou à l’examen anatomopathologique de la pièce de résection. Or, dans les dernières recommandations du NCCN (National Comprehensive Cancer Network), l’IRM est indiquée lors du diagnostic chez les patients non métastatiques avec des lésions hépatiques indéterminées à la TDM, ou en seconde intention en remplacement du scanner pour la réévaluation après traitement néo-adjuvant chez les patients résécables d’emblée ou Borderline résécables selon la classification du NCCN. Ceci étant, l’IRM est de plus en plus réalisée à titre systématique dans certains centres, à la fois lors du diagnostic et lors des réévaluations après traitement néo-adjuvant. La question de quelle modalité d’imagerie entre TDM et IRM multiparamétrique est la plus reproductible quant à la mesure de la taille tumorale revêt alors toute son importance, notamment en évaluation de la réponse au traitement néo-adjuvant. Quelques études ont étudié la variabilité inter-observateur de la mesure tumorale en TDM Vs IRM dans le cadre de la prise en charge par radiothérapie pour la délimitation d’un champ d’irradiation, mais nous n’avons pas trouvé à ce jour d’étude évaluant la variabilité inter-observateur de la mesure de la taille tumorale par utilisation des critères RECIST avant et après traitement néo-adjuvant pour l’adénocarcinome pancréatique.. . L’objectif principal est de comparer la reproductibilité inter-observateur de la mesure tumorale de l’adénocarcinome pancréatique entre TDM et IRM, avant et après traitement néo-adjuvant.. . Les objectifs secondaires sont pour les patients opérés de comparer les performances de la mesure tumorale par TDM vs. IRM en prenant comme référence l’examen anatomopathologique de la pièce de résection et comparer la réponse tumorale en imagerie morphologique vs. le grade de réponse tumorale en anatomopathologie.
Données utilisées
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Encadrement réglementaire
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Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
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