Récidive tumorale après amputation périnéale dans le carcinome épidermoïde de l'anus
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le carcinome épidermoïde du canal anal est un cancer rare dont l’incidence est en augmentation. Il représente 2,5% des cancers digestifs et survient plus fréquemment chez des personnes immunodéprimées, en particulier VIH positives. C’est un cancer à développement essentiellement locorégional avec seulement 5% de métastases au diagnostic. Le traitement de référence des formes jugées localisées après évaluation pré-thérapeutique clinico-bio-radiologique est la radiochimiothérapie permettant un taux de survie. ans d’environ 80%. Cependant jusqu’à 30% des patients présentent un échec de radiochimiothérapie. L’échec étant défini par une maladie persistante (non réponse ou progression chez 10 à 15% des patients) ou une rechute (locale ou métastatique chez 10 à 15 % des patients). Une chirurgie de sauvetage par amputation abdominopérinéale est dans ce cas indiquée après élimination du caractère métastatique avec un taux de survie globale. ans variant de 23 à 69%. Cette chirurgie complexe et lourde est grevée d’une morbidité post-opératoire importante avec altération de la qualité de vie. Nous souhaitons réaliser une étude au sein du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph pour évaluer l’intérêt d’une amputation abdominopérinéale en cas d’échec de radiochimiothérapie chez les patients avec carcinome épidermoïde du canal anal. L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer la survie sans récidive après amputation abdomino-périnéale en cas d’échec de la radiochimiothérapie (progression, non réponse). Les objectifs secondaires sont : la survie globale après amputation abdomino-périnéale et les résultats de la chirurgie de sauvetage selon l’indication opératoire (non réponse, progression, rechute).
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Numéro d'autorisation CNIL
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Le formulaire d’information et de non-opposition est envoyé par voie postale à chaque patient éligible. Sans retour de sa part dans les 30 jours, il est établi que le patient ne s'oppose pas à l'utilisation de ses données. Les données seront alors recueillies à partir de son dossier médical informatisé. Elles correspondent aux données démographiques, au contexte pathologique, aux données des examens (incluant la collecte de la sérologie VIH) ainsi que les questionnaires réalisés dans le cadre de la prise en charge du carcinome épidermoïde de l'anus du patient.. Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données la concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement. Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@ghpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le Docteur Sandra GRANIER, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.