N° 18889751

Projet SPRINT pour le développement de nouveaux outils diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques des lymphomes T cutanés

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Diagnostics
Prévention et traitement
Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Cancérologie

Bénéfices attendus

Les LTC touchent environ 1/100 000 adultes chaque année. On estime que l'incidence a triplé au cours des 30 dernières années. Le CTCL au stade précoce se caractérise par une maladie limitée à la peau, tandis que le CTCL au stade avancé se présente sous la forme d'une maladie cutanée généralisée ou au stade tumoral, et/ou d'une atteinte ganglionnaire, viscérale ou sanguine significative.
Alors que la plupart des patients au stade précoce présentent des symptômes gérables tout au long de leur vie, environ 20 % d'entre eux évoluent vers un stade avancé. La modélisation de la progression de la maladie au stade précoce du LCCT repose encore largement sur des facteurs cliniques. L'étude PROCLIPI (PROspective Cutaneous Lymphoma International Prognostic Index) est un système de collecte de données sur le web pour les LTC au stade précoce et constitue une étape majeure vers l'amélioration de la fiabilité et de la reproductibilité des scores pronostiques cliniques dans les LTC. Les scores pronostiques cliniques existants semblent souffrir d'une fiabilité externe à ce jour et ne semblent pas encore être des facteurs décisionnels cliniquement viables pour déterminer les voies de traitement optimales. La survie globale varie entre 1 et 5 ans au stade avancé. La greffe de cellules souches hématopoïétiques allogéniques (GCSH) offre un fort potentiel de guérison, comme l'a récemment publié notre groupe dans le Lancet, mais la rémission complète de la maladie avant la greffe est une condition préalable au succès de la greffe. En termes d'options thérapeutiques, il existe deux traitements à base d'anticorps, le mogamulizumab et le brentuximab vedotin, qui ont montré une augmentation de la survie sans progression dans des essais contrôlés randomisés (approuvés par l'EMA et la FDA) pour le CTCL. Les LTC à un stade avancé sont associés à des taux de réponse globaux aux traitements systémiques actuels d'environ 40 %. La plupart des patients atteints de CTCL présentent une résistance primaire ou un échappement à la maladie face aux anticorps monoclonaux thérapeutiques (mAbs). La faible réponse des traitements actuels à un stade avancé de la maladie, leur rapport coût-bénéfice inefficace et les effets secondaires potentiels de la transplantation chez les 80 % de patients à un stade précoce qui n'évolueront pas, soulignent la nécessité d'une identification précoce des patients qui évolueront, à des fins de diagnostic de traitement. Cela est essentiel pour donner la priorité à ces patients en vue d'une transplantation et pour obtenir une rémission complète avant que la maladie ne devienne réfractaire au traitement. L'échappement de la maladie (résistance secondaire) aux AcM peut se produire par différents mécanismes, notamment la perte de cible. Le taux de réponse actuel de 30 à 40 % aux AcM thérapeutiques rend nécessaire une meilleure stratification des patients pour ces traitements et une meilleure compréhension des mécanismes de résistance pour les surmonter.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins (JJ/MM/AAAA)

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autre

Responsable de traitement 1

Groupe français d'étude des lymphomes cutanés (GFELC)

Maison de la dermatologie, 10 cité Malesherbes 75009 Paris France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Type de responsable de traitement 2

Entreprise du médicament

Responsable de traitement 2

THERAPANACEA

7 bis boulevard Bourdon 75004 Paris France

Localisation du responsable de traitement 2
  Dans l'UE
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
  Oui

Calendrier du projet

Date de début : 01/09/2024 – Date de fin : 01/09/2025 Durée de l'étude : 12

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

ASSISTANCE PUBLIQUE DES HÔPITAUX DE PARIS

55 Bd Diderot 75610 Paris France

Destinataire des données 2

CHU de Bordeaux

Pl. Amélie Raba Léon 33000 Bordeaux France

Destinataire des données 3

HOSPICES CIVILS DE LYON

3 quai des Célestins 69002 Lyon France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les personnes concernées sont informées de leurs droits par l’envoi de la notice d'information du projet de recherche SPRINT par le biais de la solution DRDATA CONSENT, permettant l’information individuelle tracée.
En cas de demande d’exercice de droit durant la phase de collecte des données, les sous-traitants informeront le GFELC qui procédera au traitement de la demande d’exercice de droit. Une fois la base de données pseudonymisée, il ne sera plus possible de remonter à la personne concernée, l’exercice de droit ne sera donc plus possible. Cette information est précisée dans la notice adressée aux patients.
Le droit à la portabilité ne s’applique pas en l’espèce car les bases légales du traitement de données sont la mission d’intérêt public et la recherche scientifique et non pas le consentement de la personne, ni un contrat quelconque.

Délégué à la protection des données

DRDATA SAS

81 rue Réaumur 75002 PARIS France

nesrine.benyahia@drdata.io