Impact of the COVID-19 lockdown on the melanoma severity in France. large retrospective study
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le mélanome cutané (cancer de la peau) est une pathologie grave s’il est diagnostiqué tardivement. Trois critères histologiques permettent d’apprécier sa sévérité : son épaisseur en mm, la présence d’ulcération et le nombre de mitoses. La pandémie COVID-19 a un impact psychosocial notable en France, avec deux périodes de confinement ayant retardé des consultations. Plusieurs causes peuvent être l’expliquer : rupture de la continuité du soin, peur d’être contaminé lors d’une consultation médicale ou désintérêt des patients pour leur santé (impact psychosocial de la pandémie). Son rôle n’a pas été évalué pour le mélanome. . . Un mélanome diagnostiqué plus tardivement sera plus épais et de plus mauvais pronostic. Il entrainera un une morbi-mortalité augmentée et altération de la qualité de vie, ainsi qu’un coût de santé publique plus important.. . Cette étude a pour but d’évaluer le rôle de la pandémie de COVID-19, en particulier des confinements, sur la sévérité des nouveaux cas de mélanome... . Des mélanomes plus épais ont un pronostic plus sévère (formes métastatiques, mortalité augmentée, altération de la qualité de vie majorée, etc.), ainsi qu’un coût de santé publique plus important.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
5
Droits des personnes
Les patients recevront une note d’information (cf. pièce jointe du dossier) et pourront s’opposer à l’utilisation de leurs données. La recherche sera menée en assurant la confidentialité des données et l’anonymat des participants. Avant l’utilisation des données, une lettre d’information sera envoyée à chaque patient. Les patients pourront s’opposer à l’utilisation de leurs données dans les deux semaines suivant l’envoi du courrier, sinon il sera considéré qu’ils acceptent de participer. Ils pourront cependant changer d’avis et s’opposer tout au long de l’étude à l’utilisation de leurs données. Conformément à la loi 2004-801 « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978 modifiée le 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel, les patients bénéficieront d’un droit d’accès et de rectification des données. Les informations recueillis seront analysées en assurant la confidentialité des informations et en respectant le secret médical.