Imagerie médicale computationnelle (radiomique) et prédiction du mismatch Diffusion / FLAIR chez les patients ayant présenté un AVC
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L'accident vasculaire cérébral (AVC) est un enjeu de santé publique et une priorité de notre institution. L'IRM joue un rôle primordial pour la prise en charge des AVC. Dans ce cadre, l'apport de l'IRM est à la fois diagnostique, étiologique et pronostique. Parmi les paramètres IRM évalués à la phase aiguë de l'AVC, l'évaluation du mismatch entre les séquences DIFFUSION et FLAIR est cruciale dans la mesure où elle va directement contribuer à la décision thérapeutique. Un mismatch FLAIR-diffusion, à savoir, une lésion en hypersignal diffusion mais pas FLAIR, identifie les patients dont l’heure de survenue des symptômes est probablement inférieure à 4h30. On comprend donc que les principales techniques de recanalisation artérielle réalisées à la phase aiguë sont avant tout réservées aux patients présentant un mismatch positif. En pratique courante l’évaluation du mismatch est réalisée de manière subjective, en comparant visuellement les deux séquences, ce qui est connu pour être à l'origine d'un défaut de reproductibilité et de performance diagnostique. Les techniques d'imagerie médicale computationnelle («radiomiques») connaissent un essor récent et laissent entrevoir la perspective d'une analyse automatisée et donc plus reproductible des données d'imagerie médicale. Chez les patients présentant un AVC, les radiomiques extraits de l'imagerie FLAIR pourraient ainsi contribuer à décrire le mismatch «diffusion flair» de manière continue et objective.. . Pour l’heure l’analyse des données ne peut s’effectuer en temps réel en raison des contraintes techniques. S’il est prouvé que les radiomiques permettent de manière fiable l’analyse du mismatch sur la seule séquence FLAIR, l’étape ultérieure consistera à rendre l’analyse réalisable en routine clinique (c’est-à-dire dans des délais adaptés à la prise en charge thérapeutique).. . L'objectif principal de cette étude est d’évaluer la capacité d’une technique d'imagerie médicale computationnelle («radiomiques»), réalisée sur la seule séquence FLAIR, à prédire le mismatch FLAIR diffusion chez des patients ayant présenté un AVC ischémique.. . Les objectifs secondaires correspondent à la comparaison inter-techniques d’évaluation du mismatch entre (i) l’analyse automatisée « radiomiques» et (ii) l'analyse visuelle subjective (réalisée actuellement en routine clinique), à l’évaluation de la valeur pronostique des scores obtenus avec les deux méthodes (standard de référence : Rankin. mois), à l’étude de l'apport spécifique de l’analyse automatisée «radiomiques» dans la sous-population des patients présentant un AVC à heure de début inconnue.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Numéro d'autorisation CNIL
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Le formulaire d’information et de non opposition sera envoyé à chaque patient éligible à l’étude par voie postale. Sans retour de leur part dans les 30 jours suivant l’envoi, il est établi que les patients ne s’opposent pas à l’utilisation de leurs données.. . Les données médicales recueillies dans le cadre de cette recherche correspondent à leurs données démographiques, à leur contexte pathologique, aux données des examens ainsi que les questionnaires réalisés dans le cadre de la prise en charge lors de leur AVC. Ces données sont collectées directement à partir de leur dossier médical.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, la patiente a le droit de demander l’effacement de ses données le concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement (cf. cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits). Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@ghpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le professeur Jérome Hodel, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.