N° F20210702092611

Etude de l’association entre macrophages du microenvironnement tumoral et réponse aux traitements dans les carcinomes épidermoïde du canal anal

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Diagnostics
Prévention et traitement
Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Cancérologie

Bénéfices attendus

L’objectif de ce travail est d’étudier la spécificité des macrophages du microenvironnement tumoral (ME) et leur implication potentielle dans la résistance aux chimiothérapies conventionnelles utilisées pour traiter le carcinome épidermoïde du canal anal.. . Le carcinome épidermoïde du canal anal est un cancer relativement rare [moins de. des cancers digestifs] mais dont l’incidence augmente dans les dernières décennies, probablement en raison de son association avec l’infection HPV (human papillomavirus). Son extension est principalement locorégionale pelvienne par voie lymphatique, rarement métastatique. Le traitement standard comporte aujourd’hui une radiothérapie, associée à une chimiothérapie pour les tumeurs localement évoluées (T2 ou plus correspondant à une taille égale ou supérieure. cm, ou N+) : mitomycine C et 5-FU (ou capécitabine). Si les taux de contrôle de la maladie. ans sont excellents dans les formes localisées, autour de 80%, pour les tumeurs localement avancées, le pronostic est plus sombre, avec seulement 70% de survie sans progression. ans chez les patients relevant d’un traitement par radio-chimiothérapie. Chez ces patients, il parait particulièrement intéressant de comprendre les mécanismes de résistance tumorale aux traitements, pour pouvoir en augmenter l’efficacité, et proposer des nouvelles cibles thérapeutiques.. . Le microenvironnement des tumeurs solides, beaucoup étudié dans les deux dernières décennies, est désormais reconnu comme un facteur majeur dans le développement et l’invasion tumorale. Les cellules immunitaires, et plus particulièrement les macrophages, représentent une composante essentielle du microenvironnement tumoral, et y constituent un lien entre les réponses innées et adaptatives. La présence de macrophages associés aux tumeurs (TAMs) et en particulier de macrophages de phénotype M2, ayant une action anti-inflammatoire et anti-tumorale (en opposition aux macrophages M1 qui sont au contraire tumoricides et pro-inflammatoires, a été étudiée dans de nombreux cancers, comme les carcinomes épidermoides de la tête et du cou, le carcinome hépatocellaire, carcinome épidermoïde du col utérin, le cancer du poumon non à petites cellules. Elle n’a pas été étudiée, à notre connaissance dans le carcinome épidermoïde du canal anal.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins
Date de décès (le cas échéant)

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph

185, rue Raymond Losserand 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 01/07/2021 – Date de fin : 31/12/2022 Durée de l'étude : 18 Mois
Etape 1 : Dépôt du projet
02/07/2021

Base légale pour accéder aux données

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Le formulaire d’information et de non opposition sera transmis par voie postale à chaque patient éligible. Sans retour de sa part, il est considéré que le patient ne s'oppose pas à l'utilisation de ses données. Les données seront alors recueillies à partir de son dossier médical. Elles correspondent aux données démographiques, au contexte médical, aux données des examens ainsi que les questionnaires réalisés dans le cadre de la prise en charge du carcinome épidermoïde du canal anal du patient.. Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données la concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement (cf. cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits). Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@ghpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S'il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le Professeur Eric RAYMOND, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.

Délégué à la protection des données

Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph

185, rue Raymond Losserand 75014 Paris

dpo@ghpsj.fr