Etat des lieux des patients adultes drépanocytaires vivant dans les communes isolées de Guyane, étude rétrospective 2010-2018
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La drépanocytose est la plus fréquente des maladies génétiques au monde et en France. Elle a été reconnue comme une priorité de santé publique en 2004 en France, en 2006 par l’OMS et en 2008 par l’ONU. Elle représente un problème sanitaire majeur en Guyane française où l’incidence à la naissance est la plus élevée de tous les DROM et de la France métropolitaine (1 nouveau-né sur 204 naissances). Les territoires de l’intérieur de la Guyane (représentant 20% de la population) souffrent d’un isolement géographique et administratif qui occasionne une difficulté d’accès aux soins. Il en résulte une inégalité d’état de santé vis-à-vis du littoral mais également de la métropole. Dix-sept centres délocalisés de soins primaires (CDPS) assurent la prise en charge médicale des populations vivant en communes isolées. Ils constituent un pôle médical à part entière du centre hospitalier de Cayenne. Les enfants drépanocytaires vivant dans ces communes sont bien suivi jusqu’à l’âge de 15 ans et 3 mois, puis une fois devenu adulte, il n’y a pas de relais systématisé dans la prise en charge de ces patients qui sont souvent perdus de vue.. Cette étude vise à apporter des données d’épidémiologie descriptives de l’état de santé de la population adulte atteints de drépanocytose vivant dans les communes isolées de l’intérieur du territoire guyanais aujourd’hui inexistantes. Elle souhaite apporter des éléments réflexifs en vue d’organiser une meilleure protocolisation de la prise en charge de ces populations.. . Cette étude vise donc à améliorer la prise en charge médicale de la population d’intérêt des soins et par extension de la santé publique.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
3
Droits des personnes
La non-opposition sera recherchée dans un premier temps via un appel téléphonique à partir des coordonnées retrouvées dans les dossiers médicaux des patients.. . . Une information sur l'étude et ses objectifs sera faite aux patients (ou ses représentants légaux) qui auront toute latitude pour poser leurs questions. De même, ils seront informés de leurs droits de refuser de participer à la recherche ou de se retirer à tout moment (avant le gel de la base) sans préjudice aucun et sans avoir à justifier les raisons de leur décision... . Si aucun contact n'est établi lors de la première tentative, une seconde tentative sera effectuée à des jours et horaires différents du premier appel.. . . Enfin, si aucun des deux contacts téléphoniques n'aboutit, la note d'information sera envoyée à l'adresse postale du patient... . Sans expression d'opposition du patient dans un délai de deux mois à compter de la date d'envoi du courrier, il sera considéré qu'il n'est pas opposé à participer à l'étude. En effet, dans le suivi médical, les praticiens font état d'un grand nombre de perdus de vue (en partie expliquée par une mobilité importante de la population en Guyane) pouvant impacter sérieusement la taille de l'échantillon nécessaire à la réalisation des analyses. C'est pour cette raison que, si le courrier de non-opposition revient avec la mention "n'habitant pas à l'adresse indiquée" ou si nous n'avons pas de réponse au bout de 2 mois, le participant sera inclus "par défaut" dans l'étude... . La personne dédiée à l'étude devra consigner le fait que le patient a bien été informé et qu'il est inclus dans un protocole de recherche sur la liste confidentielle des participants... . Toutes les personnes ayant accès aux données informatiques de cette étude. . sont par ailleurs astreintes au secret professionnel et ont signées une charte. . sur la confidentialité des données.. . Le gestionnaire et la(les) personne(s) qui dirige(nt) et surveille(nt) la recherche s’engagent à ce que cette recherche soit réalisée en conformité avec la déclaration d’Helsinki (qui peut être retrouvée dans sa version intégrale sur le site http://www.wma.net/en/30publications/10policies/b3/).. . Les données enregistrées à l’occasion de cette recherche font l’objet d’un traitement informatisé au Centre d’investigation Clinique du CH de Cayenne dans le respect de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés modifiée par la loi 2004-801 du 6 août 2004.. . Cette recherche entre dans le cadre de la « Méthodologie de référence » (MR-004). Le CHC a signé un engagement de conformité à cette « Méthodologie de référence ».