N° F20211201151717

EQUAPRAP. . Evaluation de la qualité de vie après programme de rééducation auditive pluridisciplinaire

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Autre

Bénéfices attendus

En 2008, l’enquête Handicap-Santé, recensait 10 millions de personnes avec des difficultés d’audition en France, soit 16% de la population nationale. Pour 5,4 millions de ces personnes, les limitations auditives considérées comme allant de moyennes à totales, sont susceptibles d’avoir des répercussions sur leur vie quotidienne.. . En 2010, 600 000 personnes malentendantes portaient des appareils auditifs dont 360 000 avec des limitations très graves à totales qui étaient dans l’incapacité de suivre une conversation à plusieurs.. . La déficience auditive peut impacter les habiletés auditives (compréhension dans des milieux bruyants ou multi-locuteurs) et être source de déclin cognitif. Elle peut également limiter la qualité des échanges, la communication et la prise d’information.. . Plusieurs études ont démontré que la perte auditive pouvait, par ailleurs, avoir un effet négatif sur la qualité de vie, le bien être psychologique, l’épanouissement personnel, les relations sociales et favorisait l’isolement social, la dépression et/ou l’anxiété.. . Actuellement, la prise en charge des personnes atteintes de déficience auditive se limite souvent à un appareillage auditif auprès d’un audioprothésiste. Une réhabilitation auditive et un apprentissage de la lecture labiale auprès d’une orthophoniste peuvent être proposés dans un deuxième temps. De nombreuses personnes appareillées décrivent toutefois une baisse de leur qualité de vie malgré l’appareillage.. . Les prises en charges actuelles semblent traiter principalement des problématiques auditivo-cognitives. A ce jour, aucune offre de réhabilitation pluridisciplinaire ne semble proposée en France pour prendre en compte les autres conséquences de cette affection : l’anxiété, la dépression, et les limitations de participation sociale.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Hôpital Sainte-Marie

167 Rue Raymond Losserand 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 30/09/2021 – Date de fin : 19/11/2021 Durée de l'étude : 0.9
Etape 1 : Dépôt du projet
01/12/2021

Base légale pour accéder aux données

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Le formulaire d’information et de non opposition sera envoyé à chaque patient éligible à l’étude par voie postale. Sans retour de leur part dans les 30 jours suivant l’envoi, il est établi que les patients ne s’opposent pas à l’utilisation de leurs données.. . Les données médicales recueillies dans le cadre de cette recherche correspondent aux données démographiques, au contexte de la surdité, aux données des examens ainsi que les questionnaires réalisés dans le cadre de la prise en charge du patient pour sa rééducation auditive. Ces données sont collectées directement à partir de votre dossier médical.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . La patiente peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, la patiente a le droit de demander l’effacement de ses données le concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement (cf. cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits). Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@ghpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le patient dispose également du droit d’introduire une réclamation auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés – CNIL (autorité française de contrôle des données personnelles, site Internet : www.cnil.fr).. . Le dossier médical du patient restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de votre traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par l’hôpital Sainte-Marie pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par l’hôpital Sainte-Marie pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le docteur Pierre SAFAR, reste à la disposition du patient pour répondre à ses questions.

Délégué à la protection des données

Hôpital Sainte-Marie

167 rue Raymond Losserand 75014 Paris

dpo@idf.vyv3.fr