Rôle des anticorps dans l'inflammation et dans les maladies psychiatriques « ANTI-NIC ».

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence la corrélation entre maladies auto-immunes, inflammation de bas grade (une inflamation qui ne donne aucun signe) et maladies psychiatriques. Concernant l’auto-immunité, la présence d’autoanticorps circulants anti-protéines synaptiques chez des patients atteints de troubles psychotiques a été plusieurs fois décrite dans la littérature. Cependant l’effet pathogène direct d’une grande partie de ces auto-anticorps et notamment ceux ciblant les récepteurs nicotiniques de type α7, impliqués à la fois dans le maintien de l’homéostasie immunitaire et de la transmission synaptique, est encore inconnu.

Le projet ANTI-NIC va exploiter les prélèvements déjà obtenus et stockés dans la biobanque de l’Institut Pasteur pour poursuivre des recherche concernant disséquer analyse des effets fonctionnels des anticorps circulants dirigés contre les récepteurs nicotiniques purifiés à partir du sérum de patients souffrant des maladies psychiatriques et de sujets témoins.
Ces connaissances pourraient dans le futur guider le développement de traitements alternatifs ou complémentaires pour prévenir ou traiter les maladies psychiatriques.

A cette fin, des échantillons sanguins PBMC (cellules mononuclées du sang périphérique) et des données personnelles collectés lors de la participation intérieur aux projets de la recherche : cohorte CoSImmGEn, cohorte Diagmicoll et cohorte I-GIVE et stockés dans la biobanque de l’Institut Pasteur seront transmises à l’équipe scientiphique de l’Institut Pasteur pour réutilisation dans le cadre du projet ANTI-NIC.