Prise en charge oncologique du cancer du testicule localisé, analyse des pratiques rétrospectives en Loire-Atlantique et Vendée entre 2010 et 2015

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Le cancer du testicule est une tumeur rare avec en France environ 2700 nouveaux cas par an, représentant 1% des tumeurs masculines, mais reste le cancer le plus fréquent chez l’homme jeune avec une incidence toujours en augmentation ces dernières années(1)... . Au stade localisé, le taux de survie spécifique. ans est supérieur à 95%, grâce à la standardisation des pratiques chirurgicales et oncologiques. Cependant le taux de rechute que ce soit pour les tumeurs séminomateuses ou non-séminomateuses reste élevé avec 20 % de rechute nécessitant un traitement de seconde ligne (2)(3).. Le pronostic à la rechute est très inférieur à la prise en charge en première ligne avec des récidives tardives de mauvais pronostic car toutes résistantes à une chimiothérapie de sauvetage(4)... . Les recommandations de prise en charge de niveau national (5) et international (6)(7), mises à jour régulièrement ont notamment permis de diminuer le taux de rechute des tumeurs germinales, le taux de sur-traitement et le taux d’échec de traitement (8)... . Une précédente évaluation française sur registre en 2010 révélait que tout stade confondu seulement 10% des patients traités pour des tumeurs germinales séminomateuses et 12% des patients atteints de tumeurs germinales non séminomateuses avaient reçu un traitement effectivement conforme aux recommandations (9), ces données sont corroborées par une étude du CCAFU basée sur les pratiques professionnelles déclaratives des urologues qui avait mis en évidence un écart important entre les déclarations et les pratiques déclarées(10). Notre étude s’inscrit dans ce contexte et cherche à préciser la conformité entre la prise en charge des tumeurs du testicule localisées et les recommandations françaises et internationales entre 2010 et 2015 au sein de la Loire-Atlantique et de la Vendée, Elle aura aussi pour but d’analyser les facteurs de non compliance aux recommandations et d’évaluer l’impact du suivi des recommandations sur le pronostic des patients avec un recul de 5 ans.