Impact à long terme de la pandémie COVID-19 sur la santé des enfants (LOCOPED)

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

La pandémie de COVID-19 a poussé la plupart des pays du monde, et en particulier la France, à mettre en place de multiples mesures de distanciation sociale. Bien que les enfants soient moins touchés que d’autres groupes d’âge par l’infections à SARS-COV-2, ils été ont directement ou indirectement impactés par cette pandémie.
Les effets de ces impacts à court terme ont été notables :
- Sur le plan infectieux, une diminution sans précèdent de la circulation des pathogènes respiratoires a été observée, suivie d’une ré ascension majeure des infections respiratoires de l’enfant à la levée des mesures barrières, mettant en grande tension notre système de santé.
- Sur le plan des morts inattendues du nourrisson, une diminution des cas a été observée en France, possiblement en lien avec la réduction de la circulation des agents infectieux, notamment respiratoires.
- Sur le plan psychologique et psychiatrique, une augmentation sans précédent des troubles psychiatriques a été observée depuis deux ans.
Pour ces trois grands axes, les conséquences à long terme de la pandémie et des mesures barrières qui l’ont accompagnées sont totalement inconnues, et nécessitent d’être analysées.

L’analyse de grands volumes de données clinico-biologiques disponibles dans des entrepôts de données de santé (APHP, SNDS, Santé Publique France, registre des morts inattendues du nourrisson) a déjà permis d’appréhender les multiples facettes de cet impact à court terme, de bâtir des hypothèses physiopathologiques concernant la circulation virale, les pathologies infectieuses de l’enfant et la survenue de mort inattendue du nourrisson. Dans ce contexte, il apparait nécessaire d’explorer les conséquences à plus long terme de la pandémie, et notamment (i) les effets encore méconnus de la dette immunitaire sur l’épidémiologie des maladies infectieuses et (ii) de manière indirecte sur les morts inattendues du nourrisson, (iii) l’évolution à long terme de la santé mentale des enfants, et les déterminants socio-économiques de cette évolution.