Etude épidémiologique des cas graves de chikungunya hospitalisés en Réanimation sur l'île de La Réunion, étude rétrospective sur l’épidémie de 2025 Chik-ICU-Run

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Le chikungunya, est une arbovirose, c’est à dire un virus nécessitant un vecteur pour être transmis à l’homme, à savoir ici le moustique. Le principal vecteur du chikungunya dans le monde est Aedes aegypti mais, le virus peut aussi être transmis par d’autres familles de moustiques notamment Aedes albopictus comme à l’ile de La Réunion [1]. C’est en 2005 qu’a eu lieu la 1ère grande épidémie de chikungunya à l’ile de La Réunion avec près de 30% de la population atteinte [2]. Le fait qu’une très forte proportion de la population avait été infectée puis immunisée lors de cette épidémie, avait conduit à une disparition des cas de chikungunya. Malgré cela, en 2025 l’ile de la Réunion est en train de subir une 2ème épidémie de chikungunya de grande ampleur [3]. Il y a des études qui ont évalués certains cas graves de chikungunya à l’ile de la Réunion mais monocentrique [4] ou n’évaluant qu’une thématique comme l’encéphalopathie [5]. Il n’y a pas d’étude épidémiologique sur l’ensemble des cas graves de chikungunya survenant après une 2ème épidémie de grande ampleur et il n’y a jamais eu d’étude épidémique évaluant les cas graves de chikungunya à l’ile de la Réunion.
Le but de cette étude était de faire une analyse épidémiologique des cas de chikungunya graves hospitalisés en réanimation à l’ile de La Réunion, et de déterminer les caractéristiques cliniques et le pronostique de ces patients.