Concordance entre le motif d’adressage par le médecin généraliste et le diagnostic final posé aux urgences pouvant être aidé par une échoscopie

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

L’encombrement des services des urgences de la France est une situation devenue chronique.

L’activité de ces services est en forte croissance depuis deux dizaines d’années. Les services

d’urgence sont dans l’incapacité temporaire d’offrir des soins optimaux aux patients en raison d’une

saturation des ressources humaines et matérielles du service. De nombreux travaux démontrent

que c’est en lien avec le nombre et le type de patients pris en charge aux urgences. Il s’agit d’un

véritable problème du système de santé qui concerne l’ensemble des acteurs de santé.

Le médecin généraliste est un des acteurs dont la pratique peut influencer le parcours de soins des

patients. L’usage de l’échoscopie en médecine générale consiste à se servir d’un échographe pour

répondre à une question que l’on se pose ; généralement « y’a-t-il OUI ou NON telle anomalie ? ».

C’est un prolongement de l’examen clinique. Divers travaux de thèse ont proposé une liste

d’indications d’échoscopie réalisable par le médecin généraliste. Cependant, les médecins

généralistes adressent parfois leurs patients aux urgences car il existe une difficulté à accéder à un

plateau technique suffisant en rendez-vous rapide. Peu de médecins généralistes utilisent un

appareil d’échographie au cabinet, et adressent des patients aux urgences pour éliminer ou affirmer

des diagnostics.