Appel à candidatures : post doctorat sur la mesure du bénéfice de l'utilisation secondaire des données de santé pour le système de soins
Un appel à candidatures d’un post doctorat est ouvert jusqu’au 13 mars. Sous la direction du responsable scientifique de l’Institut Santé Numérique en Société et du Health Data Hub, la mission principale du post doctorant sera de mener une action de recherche en Sciences humaines et sociales sur la santé numérique. Les détails sont à retrouver ici.
Un post doctorat encadré par le HDH et l’ISNS
Le post doc travaillera dans le cadre de l’Institut Santé Numérique en Société (ISNS) qui est membre de PariSanté Campus, et en lien avec le Health Data Hub (HDH). L’ISNS est un institut porté par l’université PSL et par le Centre Maurice Halbwachs, une unité mixte CNRS, ENS et EHESS. Il regroupe une équipe pluridisciplinaire de chercheurs qui travaillent sur les sciences sociales de la quantification et des data dans le domaine de la santé. Le post doc s’intégrera dans cette équipe, et celle du Health Data Hub.
La mission
Une première partie du travail consistera à établir une revue de la littérature évaluant les bénéfices de l’utilisation de certaines sources de données disposant de suffisamment d’historique.
Le post doc devra ensuite définir une série d’indicateurs permettant de décrire un bénéfice concret de l’utilisation des données de santé pour les usagers du système de santé. Il se peut que cela dépende de catégories d’usage qu’il faudra dans ce cas proposer. Typiquement, dans le cas de l’affaire Médiator, les données de santé ont permis de mettre en avant un effet secondaire et donc le bénéfice peut être approché par le nombre de personnes impactées par cette découverte. Il pourrait aussi être celui d’avoir sensibilisé les personnes à l’intérêt de l’exploitation secondaire des données de santé.
Enfin, à l’aide de ces indicateurs, il s’agira à partir de la revue de littérature initiale, d’entretiens avec les acteurs en charge des grandes bases de données, d’identifier les exemples les plus impactants selon ces définitions. L’objectif premier de ce travail est de mettre en lumière les bénéfices réellement observés pour le système de santé de l’utilisation secondaire des données. Si la mesure proposée obtient l’adhésion de l’écosystème, elle pourra alors devenir un moyen d’évaluer si les bases de données sont utilisées de manière optimale. Des baromètres annuels pourraient être mis en place pour regarder comment ces mesures évoluent dans le temps.
La fiche de poste est accessible ici.