N° 22110231

VICTORIANE UpDate

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Autre

Domaines médicaux investigués

Cancérologie

Bénéfices attendus

En Europe, le cancer du sein est à la fois la première cause de cancer et le plus pourvoyeur de décès chez la femme d’après l’Organisation Mondiale de la Santé. En Europe et en Amérique du nord environ 1 femme sur 8 développera un cancer du sein au cours de sa vie.
Malgré les progrès thérapeutiques le cancer du sein métastatique reste une maladie incurable dans la grande majorité des cas avec une survie à 5 ans de l’ordre de 38% en Europe1.
L’expression des récepteurs à l’œstrogène et/ou à la progestérone est l’un des principal facteur pronostique et prédictif dans les cancers du sein invasifs et est retrouvée dans environ 70% des cas2.

Dans le cancer du sein avancé hormonodépendant la première ligne thérapeutique recommandée par l’ensemble des recommandations internationales (dont l’ESMO) est composée d’une association d’une hormonothérapie et d’un inhibiteur de CDK4/63.

Chez les patientes non ménopausées les hormonothérapies disponibles sont les modulateurs de récepteur à l’œstrogène et les antagonistes de récepteur à l’œstrogène, les inhibiteurs de l’aromatase peuvent aussi être utilisés s’ils sont associés à une suppression de la fonction ovarienne ou une ovariectomie bilatérale.
Chez les patientes ménopausées les anti-aromatases réduisent la synthèse d’œstrogène en bloquant la conversion des androgènes en œstrogène dans les tissues non ovariens.
L’association d’un inhibiteur de CDK4/6 à une hormonothérapie permet une augmentation de la survie sans progression par des hazard ratio de l’ordre de 0.55 et de la survie globale (pour l’abemaciclib et le ribociclib en 1ere ligne et pour les 3 inhibiteurs dans les lignes ultérieures) comparée à une hormonothérapie seule4 5 6 7 8. L’association d’une hormonothérapie à un inhibiteur de CDK4/6 permet une meilleure tolérance comparée à la chimiothérapie avec des résultats meilleurs ou équivalents ce qui en fait le traitement privilégié en première ligne hors situation de crise viscérale9 10.

Dans le cancer du sein métastatique ou avancé, les inhibiteurs de CDK4/6 ont montré leur efficacité à la fois en première ligne de traitement et en ligne ultérieure, les sociétés savantes ont donc placé ces traitements en première ligne métastatique. Ces traitements étant responsables d’effets secondaires et d’un coût de santé publique non négligeable, des études de stratégie thérapeutique présentent un intérêt pour optimiser leur utilisation. L’étude SONIA qui vise à comparer l’utilisation en première ou en deuxième ligne des inhibiteurs de CDK4/6 associés à une hormonothérapie ne montre pas de différence significative en termes de survie globale entre les deux stratégies. En revanche l’utilisation en première ligne augmente la durée d’exposition aux inhibiteurs de CDK4/6 et donc augmente les toxicités et le coût de la prise en charge11.
Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer la bonne séquence thérapeutique.

Concernant la place des chimiothérapies dans la stratégie thérapeutique actuelle, elles sont utilisées dans les lignes de traitements ultérieures dans le cadre de maladie devenue hormono-résistante ou en première ligne de traitement dans certains cas particuliers de crise viscérale. Les chimiothérapies sont alors utilisées seules et les molécules privilégiées sont les anthracyclines, les taxanes, la capecitabine, la gemcitabine et la vinorelbine3.
Dans les cancers du sein métastatiques il existe peu de données comparatives concernant l’hormonothérapie et la chimio-hormonothérapie.
L’étude VICTORIANE visait à comparer la survie sans progression des patientes traitées soit par hormonothérapie seule soit par hormonothérapie et vinorelbine dans une population en première ligne d’un cancer du sein avancé ou métastatique. Cette étude a été entreprise avant l’essor des anti CDK4/6 et a été arrêtée précocement avant l’analyse intermédiaire au vu du changement de consensus concernant la première ligne thérapeutique.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Date de décès (JJ/MM/AAAA)
Année et mois de naissance
Date de soins (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

données de suivi de patientes déjà incluses dans un protocole de Recherche Biomédical afin de mettre à jour la base déjà constituée avec les traitements reçus, le statut vital

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU de Besançon

3 boulevard alexandre fleming 25000 Besançon 25000 Besançon France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

CHU de Besançon

3 boulevard alexandre fleming 25000 Besançon 25000 Besançon France

Calendrier du projet

Date de début : 03/02/2025 – Date de fin : 02/02/2026 Durée de l'étude : 12
Etape 1 : Dépôt du projet
24/01/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

CHU de Besançon

3 boulevard alexandre fleming 25000 Besançon 25000 Besançon France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Note d'information transmise aux patientes reprenant les droits des articles 15 à 2à du RGPD

Délégué à la protection des données

CHU de Besançon

3 boulevard alexandre fleming 25000 Besançon 25000 Besançon France

dpd@chu-besancon.fr