N° 25558952

Utilisation combinée de l’apprentissage automatique et de la métabolomique pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des hyperandrogénies

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Diagnostics

Domaines médicaux investigués

Endocrinologie et métabolisme

Bénéfices attendus

L’hyperandrogénie est un motif fréquent de consultation en endocrinologie et en gynécologie. Elle se caractérise par une élévation des androgènes circulants, principalement la testostérone. Cet excès d’androgènes se manifeste habituellement cliniquement par l’accentuation de la pilosité à topographie masculine, et de façon moins spécifique par l’acné et l’alopécie. Sa prévalence est comprise, selon les études, entre 6 et 12% chez les femmes en âge de procréer, et son incidence est en augmentation. L’hyperandrogénie peut être liée à une pathologie ovarienne ou surrénalienne.
Objectif principal :
1. Utilisation de modèle d’apprentissage automatique combiné à la métabolomique pour distinguer les différentes causes d’hyperandrogénie entre elles

Objectifs secondaires :
1. Utilisation de la métabolomique pour améliorer la prise en charge des patientes atteintes d’hyperandrogénie
2. Utilisation de la métabolomique afin de prédire les résultats du génotypage de CYP21A2
3. Etude de l’impact du traitement hormonal à visée anti-androgénique sur les capacités de prédiction du modèle
L’hyperandrogénie est un motif fréquent de consultation dont les étiologies peuvent être des pathologies fréquentes (SOPK) ou des pathologies plus rares avec des enjeux génétiques majeurs (NC21OHD), également responsables d’infertilité. Pour rappel, l’infertilité est un enjeu majeur de santé publique et touche de plus en plus de couples à travers le monde. Nous souhaitons ainsi développer des outils innovants pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des hyperandrogénies.
Dans le cadre d’une étude métabolomique portant sur l’hyperandrogénie, la constitution d’un groupe témoin rigoureusement sélectionné est essentielle pour garantir l’identification de biomarqueurs spécifiquement liés à l’hyperandrogénie. Ainsi, le groupe témoin constitue une référence indispensable pour interpréter les variations observées chez les cas, et renforce la robustesse des conclusions biologiques et cliniques de l’étude.
Cohorte prospective et rétrospective multicentrique de comparaison cas – témoins

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Calcul de l'âge (Vérification du critère d'inclusion relatif à l’âge)

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

ASSISTANCE PUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS

1 Avenue Claude Vellefaux 75010 Paris 75010 PARIS France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 01/10/2025 – Date de fin : 31/12/2040 Durée de l'étude : 180
Etape 1 : Dépôt du projet
28/07/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

15

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Pour les patientes ne consultantes plus dans le service : le statut vital des patientes sera vérifié dans leur dossier médical :
- Si la patiente est vivante : une information individuelle, mentionnant son droit d’opposition et les autres droits prévus par le RGPD lui sera envoyée par courrier postal pour l’informer de l’étude et lui offrir la possibilité de s’opposer au recueil de ses données individuelles recueillies dans le cadre de sa prise en charge. En l’absence d’opposition exprimée de la patiente dans un délai d’un mois suivant l’envoi, il sera considéré qu’elle ne s’oppose pas à l’utilisation de ses données dans le cadre de la recherche, ses données pourront donc être recueillies. L’information et la non-opposition de la patiente seront notifiées dans son dossier médical.
- Si la patiente est décédée : l’investigateur vérifiera dans son dossier médical qu’elle ne s’est pas opposée de son vivant au recueil de ses données dans le cadre d’une recherche. Dans le cas où aucune opposition n’a été exprimée, ses données seront recueillies.
Pour les patientes vues en consultation entre 2025 et 2035, l’information leur sera donnée lors d’une consultation du soin, la note d’information leur sera remise et en l’absence d’opposition exprimée, elles seront incluses dans l’étude et leurs données seront recueillies.
A noter que pour les patientes mineures, une information sera faite (soit en consultation soit par voie postale, cf. paragraphes précédents) à la patiente ainsi qu’à ses titulaires de l’autorité parentale. En l’absence d’opposition exprimée par les titulaires de l’autorité parentale, la patiente sera incluse dans l’étude et ses données seront recueillies.

Délégué à la protection des données

ASSISTANCE PUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS (AP- HP)

33 Boulevard de Picpus 75012 Paris 75571 PARIS France

protection.donnees.dsi@aphp.fr