N° 22141162

Suivi des patients traités par immunothérapie pour carcinome urothélial avancé à l’hôpital Saint-Louis (AP-HP) (IO-URO-SLS)

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement

Domaines médicaux investigués

Cancérologie
Urologie, andrologie et néphrologie

Bénéfices attendus

L’immunothérapie par inhibiteur des points de contrôle immunitaires (ICI) est actuellement recommandée chez les patients préalablement traités par chimiothérapie contenant un platine pour un carcinome urothélial avancé ou métastatique (CUm), soit en traitement d’entretien en l’absence de progression sous chimiothérapie (avec l’anti-PD-L1 avelumab) soit en deuxième ligne en cas de progression (avec l’anti-PD-1 pembrolizumab). Plus récemment, le pembrolizumab associé en première ligne de traitement à l’enfortumab vedotin (un anticorps couplé à une chimiothérapie) a démontré sa supériorité sur la chimiothérapie conventionnelle et est devenu le traitement de première ligne recommandé en première intention pour l’ensemble des patients.
L’application des recommandations en situation de vie réelle à des populations présentant des caractéristiques différentes des populations incluses dans les essais cliniques pivotaux est soumise à des réserves concernant l’efficacité et la tolérance des traitements.
Des données de vie réelle sont également nécessaires pour étudier certaines situations cliniques non-étudiées dans les essais prospectifs.
La validation de marqueurs cliniques et de biomarqueurs prédictifs de l’efficacité de l’immunothérapie sera réalisée dans l’optique de développer ultérieurement des stratégies d’individualisation thérapeutique afin d’optimiser les coûts pour la société et les risques pour les patients.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Hôpital Saint-Louis, 1 Avenue Claude Vellefaux 75010 Paris France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 01/02/2025 – Date de fin : 31/01/2029 Durée de l'étude : 48
Etape 1 : Dépôt du projet
27/01/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

Institut Curie, UMR 144

75248 Paris Cedex 05 France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

6

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les patients vivants seront informés via une note d’information, de préférence lors d’une consultation de suivi par leur médecin référent ou, dans le cas où cela n’est pas possible, un courrier leur sera envoyé. Si ces derniers n’ont pas exprimé leur opposition à l’utilisation de leurs données et/ou de leurs échantillons biologiques dans un délai de 1 mois à compter de l’envoi de la note d’information, ces derniers pourront être utilisés et analysés.
La lettre d’information vierge et en vigueur sera diffusée par courriel aux différents centres participants à l’étude.
Pour les patients décédés, il sera recherché si le patient n’a pas exprimé de son vivant son opposition à ce que ses données médicales ne soient utilisées à des fins de recherche. Si celui-ci ne s’est pas opposé de son vivant alors ses données seront utilisées pour la recherche. En effet l’obligation d’information issue de l’article 13 du RGPD, ne s’applique pas aux personnes décédées, dans la mesure où le RGPD n’est pas applicable aux données de personnes décédées (Considérant 27 du RGPD).

Délégué à la protection des données

Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Direction des Systèmes d’Information, 33 boulevard Picpus 75571 Paris France

protection.donnees.dsi@aphp.fr