N° 25402295

RHUMATEP

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Diagnostics

Domaines médicaux investigués

Rhumatologie

Bénéfices attendus

Les rhumatismes inflammatoires sont des pathologies très fréquemment rencontrées de nos jours. Mais il existe en réalité de nombreux rhumatismes différents, répondant à des caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques différentes.
En consultation de rhumatologie, un tableau clinique fréquemment rencontré est celui de douleurs des ceintures scapulaires et pelviennes plus ou moins associées à d’autres manifestations articulaires ou extra-articulaires.
Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve la pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) prédominant chez les plus de 50 ans et à l’origine de douleurs des ceintures scapulaires et pelviennes. Elle peut aussi donner des symptômes plus généraux comme une asthénie, anorexie, fièvre… Aucun examen n’est spécifique à son diagnostic à ce jour. Les rhumatologues utilisent donc une association de critères cliniques, biologiques, radiologiques afin de poser le diagnostic. Un score ACR-EULAR a également été créé comme aide au diagnostic. Le suivi au long cours et la réponse à la corticothérapie en conforte le diagnostic.
Néanmoins, la spondylarthrite peut également être un diagnostic alternatif. Elle donne des douleurs axiales plus ou moins associées à des douleurs articulaires périphériques et des symptômes extra-articulaire. Les sujets jeunes sont plus souvent concernés mais il existe aussi des formes à début tardif avec une forme clinique très proche de la PPR (altération de l’état général, prédominant aux ceintures, moins d’atteintes périphériques et extra-articulaires) ce qui rend le diagnostic particulièrement complexe. Des critères ont été créés afin d’harmoniser le diagnostic (Armor et ASAS notamment) mais là encore c’est souvent le suivi à long terme qui le confirme ou non.
Il existe également d’autres rhumatismes inflammatoires pouvant expliquer ce genre de douleurs des ceintures tels que les rhumatismes microcristallins de diagnostic parfois complexe en cas d’absence de cristaux à la ponction articulaire, le rhumatisme psoriasique, la polyarthrite rhumatoïde.
La TEP-TDM au 18-FDG a de plus en plus d’indications non oncologiques, notamment dans le cadre de suspicion de maladie de Horton. Elle a aussi un intérêt dans les rhumatismes inflammatoires notamment de présentation clinique atypique ou résistant à un traitement bien conduit et permet de faire un bilan articulaire corps entier en un seul examen (contrairement à l’échographie, radiographie, IRM…) et de chercher des diagnostic différentiels (syndrome para-néoplasiques, vascularites notamment. L’EANM recommande de réaliser une TEP-TDM au 18-FDG en cas de difficulté diagnostic de PPR et pour éliminer ses diagnostics différentiels. On évalue alors les fixations articulaires par rapport à la fixation physiologique hépatique (inférieur, égal ou supérieur à celle-ci).
Mais il n’existe pas de critères précis pour affirmer ou non le diagnostic de PPR ou des autres rhumatismes inflammatoires. Quelques scores ont donc été testé dans la littérature afin d’aider à trancher en faveur ou non de la PPR : score de Leuven, Besançon, les algorithmes de Heidelberg et Saint Etienne, Pean de Ponfilly.
La TEP est en revanche beaucoup moins utilisée pour la spondylarthropathie et peu d’informations ont été décrites sur le sujet en dehors de rares fixations des sacro-iliaques mais très spécifiques. Quant aux rhumatismes inflammatoires types microcristallins encore moins d’études sont disponibles sur le sujet et seul quelques case report d’image TEP ont été publié.
L’objectif principal de cette étude est d’évaluer et comparer les performances diagnostiques de scores TEP-TDM pour diagnostiquer une pseudo-polyarthrite rhizomélique et de les comparer à d’autres rhumatismes inflammatoires.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Il s'agit d'une analyse descriptive de la population dont l'âge

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU BREST

2 avenue Maréchal Foch 29200 Brest 29200 Brest France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
Madame Florence FAVREL-FEUILLADE

Calendrier du projet

Date de début : 01/05/2024 – Date de fin : 31/12/2024 Durée de l'étude : 8
Etape 1 : Dépôt du projet
18/07/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

5

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Formulaire d'information (non opposition ou consentement) remis individuellement

Délégué à la protection des données

CHU BREST

2 avenue Maréchal Foch 29200 Brest 29200 Brest France

protection.donnees@chu-brest.fr