N° 23538770

Retour d’expérience sur une technique simple de la ligature de l’auricule gauche au cours d’une chirurgie cardiaque par thoracotomie antérieure gauche

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Cardiologie

Bénéfices attendus

La fibrillation auriculaire est l’arythmie cardiaque la plus fréquente, avec un risque cardio-embolique cinq fois plus important et toutes les conséquences qui en découlent (incapacité fonctionnelle en lien avec l’AVC, dépendance à autrui, durée d’hospitalisation…).
L’auricule gauche a clairement été identifié comme la source des thrombi dans plus de 90% des cas dans les fibrillations auriculaires d’origine non valvulaire. Ligaturer l’auricule gauche chez les patients suivis pour de la fibrillation auriculaire et qui bénéficient d’une chirurgie cardiaque relève de recommandations claires.
Lors de chirurgies cardiaques par thoracotomie antérieure droite, les chirurgiens du service de chirurgie cardiaque du CHU de DIJON ligature l’auricule gauche avec le moins de matériel possible (lame de bistouri, trois fils de monofilament 5.0 et pledgets en teflon).
Nous souhaitons évaluer à court et long termes la morbi-mortalité de nos patients, en analysant la survenue des décès ou des évènements hémorragiques et/ou neurologiques.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Date de soins (JJ/MM/AAAA)
Date de décès (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Analyse de l’âge du patient à la date de la prise en charge
Analyse des dates de survenue des évènements indésirables par rapport à la date de prise en charge
Analyse descriptive portant sur l’ensemble des variables d’intérêt incluant la date de décès si applicable.

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU Dijon Bourgogne

21000 Dijon France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 01/01/2025 – Date de fin : 31/12/2025 Durée de l'étude : 12
Etape 1 : Dépôt du projet
08/04/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

CHU Dijon Bourgogne

2 Boulevard Marechal de Lattre de Tassigny 21000 Dijon 21000 Dijon France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Pour les patients vivants :
Une lettre d’information écrite, précisant les objectifs et le déroulement de l’étude, est envoyée par voie postale ou par mail. Il est bien précisé que les données du dossier médical du patient seront utilisées une fois anonymisées et que le patient peut s’opposer à tout moment à leur utilisation. Les droits des patients prévus aux articles 15 à 20 du RGPD (droit d'accès, rectification, effacement, limitation, droit à la portabilité) ainsi que les modalités d’exercice y sont rappelées. Un délai de réflexion de 30 jours est laissé au patient et sans opposition de sa part, les données pourront être colligées.

Pour les patients décédés :
Les données des personnes décédées ne sont pas considérées par le RGPD comme étant des données à caractère personnel et elles sortent dès lors de son champ. Avant toute inclusion d’un patient décédé dans l’étude, il conviendra néanmoins de vérifier dans le dossier médical du patient que rien n’est écrit concernant une opposition à l’utilisation de ses données de santé.

Délégué à la protection des données

CHU Dijon Bourgogne

21000 Dijon France

dpo@ght21-52.fr