Quels sont les facteurs de risque d’infection en chirurgie traumatologique des fractures de l’extrémité supérieure du fémur dans une population âgée ?
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Selon le Programme de médicalisation des systèmes d’information, Santé Publique France, en 2014, 76 100 hospitalisations ont été motivées par une fracture de l’extrémité supérieure du fémur chez les personnes âgées de 65 ans ou plus, trois fois plus chez les femmes que chez les hommes. Les estimations pour 2050 seraient de 143 000 cas par an en France. À l’échelle de la planète, on estime cette incidence à plus de 4,5 millions de cas annuels. Ce sont des fractures particulièrement graves du fait de la perte d’autonomie et de la mortalité qu’elles engendrent dans la population de plus de 65 ans (30% de décès. an). Les méthodes de prise en charge actuelles comprennent différents moyens, du traitement fonctionnel à l’arthroplastie totale prothétique de hanche en passant par l’ostéosynthèse intramédullaire et extramédullaire. Les études actuelles retrouvent un taux d’infection après chirurgie pour ce type de fracture variant de 1,58% à 12,8%. Il est établi que les infections augmentent la mortalité post-opératoire. Beaucoup d’études s'intéressent aux facteurs de risques de mortalité en traumatologie de la hanche, ainsi qu’aux infections après chirurgie programmée de la hanche. On ne retrouve cependant que peu d’études analysant en détail des facteurs de risques d’infection après chirurgie de la hanche dans un contexte traumatique. Les quelques études concernées mentionnent l’âge, le sexe, l’Indice de Masse Corporelle (IMC), le diabète de type 2, la démence, le score ASA, le délai entre l’accident et la chirurgie qui est supérieur. semaine, la prise de corticoïdes ou d’héparine. Or l’identification précise de ces facteurs de risques semble un point de pivot important pour les limiter. D’abord la mise en évidence de certains profils de patients à risque du fait de leurs antécédents, âge, sexe, comportement, nous permettrait d’adapter notre prophylaxie et notre surveillance. Ensuite, la clarification des facteurs de risques biologiques, médicamenteux, et de manière générale, liés à la prise en charge péri-opératoire offrirait des moyens concrets de diminuer les infections post-opératoires. Par exemple, si une CRP élevée en préopératoire est identifiée comme facteur de risque, peut-être que d’attendre une diminution de la CRP pourrait limiter la survenue des infections.. L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs de risques d’infection des patients âgés ayant subi une chirurgie pour fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
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Droits des personnes
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