PEIPA : Processus d’émergence et d’implantation de la pratique avancée infirmière sur le territoire français Implantation de la pratique avancée en France
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La mise en place de la pratique avancée infirmière constitue un enjeu de santé publique face au vieillissement de la population, à la prévalence accrue des pathologies chroniques et de la multi-morbidité. Les parcours de soins des patients sont de plus en plus complexes et nécessitent une coordination entre de multiples acteurs de la ville et de l’hôpital, notamment avec le développement des soins ambulatoires. Ces activités nécessitent des accompagnements longs, difficilement réalisables dans un contexte de raréfaction et de répartition inégale de la ressource humaine en santé, notamment médicale. Grâce à un suivi IPA effectué en alternance des consultations médicales, du temps médical devrait être libéré. De plus, les IPA, nouveaux acteurs en soins primaires, pourraient contribuer à développer des activités de promotion, d’éducation à la santé et de prévention ou « d’aller-vers » notamment auprès des populations avec des facteurs de risques des populations isolées ou en situation de précarité.
Avec cette étude, la mesure de l’étendue de pratique effective des IPA devrait permettre d’évaluer précocement le recours à ces nouveaux acteurs du système de santé. La caractérisation de freins et leviers à l’implantation de la pratique avancée ou d’éventuelles inégalités géographiques concernant son déploiement devrait permettre de proposer rapidement des axes d’amélioration pour répondre à des besoins de santé en regard des attendus. Ce déploiement devrait également permettre d’améliorer l’attractivité de la profession infirmière avec une nouvelle possibilité d’évolution de carrière qui mobilise de nouvelles compétences et offre davantage d’autonomie.
Elle s’appuiera sur des méthodes de recherche quantitatives et qualitatives dont les données seront intégrées (approche mixte) pour identifier, documenter et comprendre précocement les éléments nécessitant des adaptations. Les résultats de ces approches permettront de modéliser les facteurs influençant le déploiement de la pratique avancée et de proposer des dimensions à étudier en termes d’impact de la pratique avancée en France dans le cadre de recherches ultérieures.
Les objectifs poursuivis sont les suivants :
- Décrire et comprendre les facteurs qui influencent la mise en œuvre effective de la pratique avancée infirmière en France en soins primaires et en établissement de santé.
- Décrire la typologie des IPA diplômés sur le territoire et des infirmières et infirmiers étudiants en pratique avancée (IEPA) et cartographier l’offre universitaire
- Analyser le rôle et les missions des IPA dans les différents secteurs d’activité, observer les interactions de travail des IPA avec les professionnels de santé, les patients
- Cartographier le déploiement des IPA sur le territoire selon différentes logiques de diffusion : spatiales, sociologiques ou liées à la réglementation
- Proposer des dimensions d’impact de la pratique avancée à mesurer en matière de qualité des soins et services rendus pour les patients (dépistage, prévention, suivi), d’efficience des parcours de soins (recours médicaux, spécialisés et hospitaliers) et de productivité des professionnels en collaboration (médecins et IPA) selon les modes d’exercice
Critères d’inclusion :
- Pour le questionnaire
• être inscrit en 2ème année (semestre 4) dans l'une des 24 universités proposant le diplôme d’état d’infirmier en pratique avancée, quelle que soit la mention entre 2024 et 2026
• être titulaire du diplôme d’État IPA au commencement de l’étude (année 2024)
- Pour les études de cas : être titulaire du diplôme d’État d’infirmier en pratique avancée et exercer depuis plus de 6 mois en tant qu’IPA dans une structure hospitalière, dans un établissement de santé en soins primaires ou via une activité libérale en soins primaires
Critère de non inclusion : information individuelle et refus de participer
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les participants seront sollicités par les investigateurs collaborateurs et par sur la base du volontariat.
L’information aux étudiants sera réalisée avant l’inclusion, l’administration du questionnaire de recherche, les observations et les entretiens. Une note d’information leur sera remise et leur non-opposition sera récupérée et tracée pour chaque participant acceptant de participer à la recherche.
Les entretiens seront enregistrés, retranscrits puis analysés avec le logiciel NVivo®. Ils seront détruits dès la retranscription réalisée et validée.
Le traitement des données est réalisé à partir des fichiers pseudonymisés par les seuls investigateurs et partenaires de la recherche.
Les données quantitatives seront d’abord centralisées chez l’éditeur de solutions e-santé Skezi, dans le respect du RGPD, puis seront hébergées et analysées à l’hôpital Bichat (URC). Les données qualitatives seront centralisées et analysées au siège de l’AP-HP (DST).
Délégué à la protection des données
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