N° 24179578

OVALY : Impact de l’atteinte ganglionnaire extra-abdominal sur la survie des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients
Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Cancérologie

Bénéfices attendus

Le pronostic des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire est particulièrement mauvais, avec un taux de survie globale à 5 ans de 43 %, tous stades confondus. La principale raison est le diagnostic tardif, puisque dans 70 % des cas, le diagnostic est posé à un stade avancé en raison de symptômes non spécifiques. La chirurgie de cytoréduction avec une résection complète de la maladie, précédée ou suivi d’une chimiothérapie, est l'un des principaux facteurs prédictifs de la survie.

Environ un quart des patientes sont diagnostiquée à un stade IV de la classification FIGO, incluant les stade IVB correspondant notamment à l’atteinte métastatique ganglionnaire extra abdominale.
Cette forme avancée est associée à un pronostic plus sombre. Les données de la littérature concernant l’impact de la localisation des métastases ganglionnaires extra-abdominales sur la survie globale et sans récidive des patientes est très limitée. Peu d’études se sont spécifiquement intéressées à cette sous-population, et la majorité des travaux disponibles incluent les patientes de stade IV dans des analyses globales, sans distinction de l’atteinte extra-abdominale.
De plus, si l’impact de la chirurgie de cytoréduction sur le pronostic des patients atteints d’un cancer de l’ovaire est très bien décrit dans la littérature, la plupart de ces données provenaient des stades III de la FIGO. Le rôle de chirurgie de cytoréduction chez les patientes au stade IVB de la maladie avec atteinte ganglionnaire extra-abdominale n’est pas clair.

Cette absence de consensus reflète la complexité de la prise en charge de ces patientes et souligne la nécessité d’études complémentaires pour mieux comprendre l’influence de la localisation des métastases extra-abdominales et de leur résection chirurgicale sur la survie des patientes.

Notre étude a pour objectif principal :
- Évaluer l’impact pronostique de la localisation des métastases ganglionnaires extra-abdominales et de leur résection chirurgicale sur la survie sans progression (PFS) et la survie globale (OS).

Notre étude a pour objectifs secondaires :
- Analyser les corrélations entre la localisation de l’atteinte ganglionnaire et les caractéristiques de la maladie au diagnostic (score PCI, présence d’ascite, taux de CA-125) et de la prise en charge (chirurgie primaire/intervalle, complexité de la chirurgie (score d’Aletti et complications post opératoires : classification de Clavien-Dindo).
- Analyser les données sur la récidive de la maladie en fonction de la localisation initiale de l’atteinte ganglionnaire.

Intérêt de la recherche :
Avec 5300 nouveaux cas en France en 2023 le cancer de l’ovaire est un cancer peu fréquent, son pronostic reste extrêmement sévère malgré les nombreux progrès des dernières années. Environ 70% des patientes sont diagnostiquées à un stade avancé de leur maladie et environ un quart présente une atteinte ganglionnaire extra-abdominale au diagnostic. Ces formes évoluées sont associées à un pronostic encore plus sombre. Pourtant, les données disponibles dans la littérature sur l’impact pronostique précis de la localisation des métastases ganglionnaires extra-abdominales, ainsi que sur le bénéfice éventuel de leur exérèse chirurgicale, sont limitées. Notre étude vise à améliorer la compréhension du pronostic des patientes présentant une atteinte métastatique extra-abdominale et d’évaluer l’impact de la chirurgie d’exérèse sur la survie des patientes ayant un cancer de l’ovaire.

Type de tumeur : Tumeur de l'ovaire
Critères d’inclusion : Patientes ayant un carcinome séreux de haut grade de l’ovaire diagnostiqué d’emblée ou lors de la récidive en stade FIGO IV.
Critères d’exclusion : Néant

Taille de la population : 160

Méthode :
Après identification des cas grâce aux données anatomopathologiques (code GMA2SG), les données des patients concernés seront recueillies à partir des dossiers médicaux.
Les données ainsi collectées seront intégrées dans un fichier Excel sécurisé par un mot de passe. Un numéro de pseudonymisation sera attribué à chaque patient. Une table de correspondance entre le numéro de pseudonymisation et le numéro de dossier patient sera réalisée dans un autre fichier sécurisé séparé de la base de données (dossier et serveur séparés).
Les bases de données et le tableau de correspondance contenant les numéros de dossiers seront conservés de façon sécurisée sur le système d’information jusqu’à 2 ans après la publication des premiers résultats puis archivées de façon intermédiaire pendant 5 ans avant d’être totalement anonymisées ou détruites.

Plan d’analyse :
Les caractéristiques de la population seront décrites par les statistiques usuelles. Les variables quantitatives seront décrites par la médiane, le minimum, le maximum et le nombre de données manquantes et les variables qualitatives par les nombres et pourcentages de chaque modalité et le nombre de données manquantes. Les comparaisons entre les groupes seront réalisées par le test de Kruskal-Wallis pour les variables quantitatives et par le test du Chi-2 ou le test exact de Fisher pour les variables qualitatives.
Les taux de survie seront estimés à l’aide de la méthode de Kaplan-Meier avec leurs intervalles de confiance à 95%. Les analyses univariables et multivariables seront réalisées à l’aide du test du Logrank et du modèle de Cox à risques proportionnels. Les Hazards Ratios (HR) seront estimés avec leurs intervalles de confiance à 95%. Une analyse de Landmark pourra également être envisagée.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

- Année et mois de naissance : calcul de l’âge au diagnostic, lors de la prise en charge et lors du décès (le cas échéant)
- Date de soins : Calcul du délai de prise en charge, notamment des traitements néoadjuvants/adjuvants par rapport à la chirurgie
- Date de décès : Calcul du temps de suivi

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement privé de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Oncopole Claudius Regaud – IUCT-Oncopole

31059 Toulouse Cedex 9 France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 02/05/2025 – Date de fin : 30/11/2025 Durée de l'étude : 6
Etape 1 : Dépôt du projet
13/05/2025

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

5

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(f) intérêts légitimes du responsable de traitement

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

L’ensemble de notre démarche est détaillée sur notre site internet, à la page suivante : https://www.iuct-oncopole.fr/recherches-necessitant-une-reutilisation-d…

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Délégué à la protection des données

Oncopole Claudius Regaud – IUCT-Oncopole

31059 Toulouse Cedex 9 France

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