Mortalité associée à la maladie de Gougerot Sjogren : analyse des données du cepiDC-inserm / Etude GSRMiF
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une maladie auto-immune systémique touchant principalement les glandes exocrines, entraînant une sécheresse buccale (xérostomie) et oculaire (xérophtalmie). Il se caractérise par une infiltration lymphocytaire et la présence d’autoanticorps (anti-SSA et anti-SSB). Le SGS peut être primitif (pSS) ou secondaire à d'autres maladies auto-immunes. Des complications graves peuvent survenir, notamment pulmonaires, neurologiques, et un risque accru de lymphomes.
La prévalence mondiale est estimée à 60 pour 100 000 habitants, avec une incidence annuelle d’environ 7 pour 100 000. Les données sur la mortalité liée au SGS restent limitées et contradictoires. Une étude au Sénégal a montré un taux de mortalité de 12,3 %, tandis qu'une autre étude européenne n’a pas montré de surmortalité.
L’étude présentée vise à analyser les causes de décès liées au SGS à partir des données de l’INSERM (CépiDc) entre 2014 et 2024. Elle a pour objectif de calculer les taux de mortalité ajustés selon l’âge, d'étudier les différences selon l’âge et le sexe, et de recenser les causes médicales sous-jacentes des décès. Cette analyse pourrait permettre une meilleure prévention et prise en charge des complications du SGS.
L’étude GSRMiF vise à améliorer l’information sur la santé et la prise en charge des patients atteints du syndrome de Gougerot-Sjögren. Elle cherche à identifier les facteurs ou maladies associés à une surmortalité difficilement repérable dans les bases de données locales, en raison de la rareté de cette maladie. L’étude contribue aussi à la veille sanitaire en suivant l’évolution des indicateurs de santé et de mortalité.
Les retombées attendues sont multiples: amélioration des connaissances sur la mortalité liée à cette maladie auto-immune, identification des maladies associées, et ouverture vers de futures recherches ciblées. À terme, ces résultats pourraient guider les décisions de santé publique en matière de prévention et permettre une prise en charge plus précoce, réduisant ainsi la mortalité évitable liée au syndrome de Gougerot-Sjögren.
Les critères d’inclusion sont les suivants : les certificats de décès enregistrés en France métropolitaine entre 2014 et 2024, concernant des personnes majeures, et mentionnant la maladie de Gougerot-Sjögren (code CIM-10 M35.0) comme diagnostic principal ou associé.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
- âge au décès
- Sexe du patient
- Causes médicales de décès
Source de données utilisées
Composante(s) de la base principale du SNDS mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Le recueil individuel du consentement ou de la non-opposition des patients n’est pas réalisable dans le cadre de cette étude rétrospective, dans la mesure où elle porte exclusivement sur des certificats de décès. Les patients concernés étant décédés, aucune information nominative ne peut leur être délivrée.