N° 21611232

Métastases péritonéales d’origine colorectale traitées par chirurgie cytoreductive et chimiothérapie intrapéritonéale hyperthermique : faut-il tenir compte de la localisation de la tumeur primaire ? (LOCA-CHIP)

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Autre

Domaines médicaux investigués

Cancérologie
Gastro-entérologie et hépatologie

Bénéfices attendus

En 2020, 1,93 million de nouveaux cas de cancer colorectal (CCR) ont été diagnostiqués et 935 000 décès ont été enregistrés dans le monde (1). On estime que plus de 10 % des patients atteints d'un cancer du côlon et 5 % des patients atteints d'un cancer rectal finissent par développer des métastases péritonéales (PM) (2,3,4). Pour les métastases péritonéales colorectales (CRPM), la probabilité d'échec du traitement de la chimiothérapie systémique est extrêmement élevée en raison de la mauvaise pharmacocinétique de la diffusion du médicament dans le péritoine, avec une faible efficacité par rapport à d'autres sites métastatiques tels que le foie ou les poumons (5).
L'identification de ces patients par tomodensitométrie et/ou IRM de haute qualité s'améliore (6) mais n'est pas exempte d'échec et une exploration approfondie de tous les espaces péritonéaux occultes à la recherche de cellules métastatiques doit être réalisée. La péritonectomie est utilisée pour créer un voile autour de la tumeur afin que tout le péritoine qui a été en contact direct avec la surface de la tumeur soit réséqué et soit utilisé comme barrière contre la dissémination des cellules tumorales lors du processus de résection du cancer du côlon (7). L'efficacité de l'ajout de la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) à la chirurgie cytoréductrice (CRS), est remise en question pour le CRPM depuis les résultats décevants de l'essai Prodige7 (8). Elle repose sur plusieurs facteurs liés au patient (âge et comorbidités), aux traitements (chimiothérapie intrapéritonéale), à la qualité de la chirurgie (excision CC0), à l'histologie tumorale et la localisation selon le site anatomique du cancer primitif. (9). En effet, plusieurs publications récentes ont montré que la localisation tumorale était un facteur pronostique majeur de survie, avec une survie globale à 5 ans estimée à 67% pour le colon droit, à 71% pour le colon gauche et à plus de 80% pour le rectum (10,11,12).
Cependant, la CRPM reste considérée comme une maladie homogène sans différencier l’origine colique ou rectale. Dans une revue systématique et une méta-analyse de 9 articles (1308 patients, 1153 PM coliques et 155 PM rectales), Tonello et al. suggèrent que les métastases péritonéales des tumeurs rectales traitées par CRS et HIPEC ont un moins bon pronostic que les PM d’origines coliques, et que des études plus vastes sont nécessaire pour confirmer ces résultats (13). A notre connaissance, aucune étude portant spécifiquement sur la localisation droite ou gauche des tumeurs d’origine colique présentant une carcinose n'a été menée à ce jour.
Notre objectif est donc d'évaluer et de comparer les résultats chirurgicaux et oncologiques (morbi-mortalité à J30 et J90, survie globale (OS) et survie sans récidive (RFS)) entre la PM d'origine colique droite, gauche et rectale après chirurgie cytoreductive et CHIP opérés dans un centre expert appartenant au réseau RENAPE.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de décès (JJ/MM/AAAA)
Date de soins (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Besoin de ces variables pour analyser la survenue de complications et la survie

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU Grenoble-Alpes

CS 10217 38043 Grenoble France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

HIA BEGUIN

69 avenue de Paris 94160 Saint-Mandé France

Calendrier du projet

Date de début : 15/01/2025 – Date de fin : 15/01/2026 Durée de l'étude : 12
Etape 1 : Dépôt du projet
24/12/2024

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Lettre d’information mentionnant les droits des articles 15 à 20 du RGPD et comment ceux-ci s’appliquent

Délégué à la protection des données

CHU Grenoble-Alpes

CS 10217 38043 Grenoble Cedex 9 France

protection-donnees@chu-grenoble.fr