Liens entre la fragmentation du sommeil et les biomarqueurs de maladie d'Alzheimer.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L’équipe Neuropresage fait partie de l’unité de recherche Inserm 1237 PhIND (Physiopathologie et imagerie des troubles neurologiques), hébergée au sein de la plateforme d’imagerie biomédicale Cyceron à Caen. L’une des thématiques privilégiées de l’équipe est l’étude de l'impact des problèmes de sommeil sur la santé cérébrale et cognitive des personnes âgées, afin de déterminer si les troubles du sommeil pourraient être un facteur de risque de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer.
L’objectif général de notre projet est de caractériser les liens précoces entre la fragmentation du sommeil et les biomarqueurs typiques de maladie d’Alzheimer. Nous souhaitons également déterminer le rôle prédictif de la fragmentation du sommeil sur la progression de la neurodégénérescence et des symptômes cognitifs et neuropsychiatriques (e.g., anxiété, dépression, etc.) au cours du temps. Enfin, nous identifierons les groupes d’individus les plus vulnérables à la fragmentation du sommeil et à risque d’une évolution clinique défavorable.
Pour ce faire, nous combinerons pour la première fois les données issues de trois cohortes : la cohorte Age-Well (Caen, France), les données de la banque de nuit du Centre D’Études Avancées en Médecine du Sommeil (Montréal, Canada), et la cohorte PREVENT-AD (Montréal, Canada). Cette collaboration internationale unique nous permettra d’atteindre une taille d’échantillon d’environ 500 participants ayant bénéficié d'une évaluation multimodale de la qualité de sommeil par questionnaires, actimétrie et/ou polysomnographie, et de mesures innovantes des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer (pathologie amyloïde, tau, neurodégénérescence) par prélèvement sanguin et neuroimagerie. L’intégralité des données nécessaires au déroulement du projet est déjà acquise et accessible, y compris les suivis longitudinaux sur un minimum de 2 ans.
Caractériser les liens transversaux et longitudinaux entre la fragmentation du sommeil et les biomarqueurs de maladie d’Alzheimer, avant l’apparition de la démence, contribuera à approfondir notre connaissance des facteurs de risque et des mécanismes menant à la démence. Cela permettra d’identifier les groupes de personnes les plus à risque de déclin cognitif, et ouvrira la voie au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à optimiser la qualité du sommeil chez les personnes âgées.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
Données démographiques, de sommeil, biomarqueurs sanguins, neuroimagerie, de questionnaires et de tests neuropsychologiques issues de protocole de recherche antérieurs.
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
22
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Cette étude consiste en l’analyse de données déjà acquises dans le cadre de trois cohortes françaises et québécoises. Elle ne comprend pas de nouvelles acquisitions de données. Lors de leur participation aux protocoles de recherche, tous les participants ont consenti de façon individuelle et par écrit au partage de leurs données à des collaborateurs dans le cadre d’accords de data sharing, ou à la mise en biobanque de leurs données, pour des recherches ultérieures. Par conséquent, cette recherche n’implique pas directement la personne humaine, et aucune participation supplémentaire ni contact des individus ne sera effectuée.