Lien entre le premier confinement national (du 17 mars au 11 mai) et la consommation tabagique des étudiants et étudiantes de l’université de Limoges.

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

L’organisation mondiale de santé (l’OMS) estimait en 2020 le nombre de fumeurs à 1,3 milliard dans le monde. Avec 8 millions de morts par an chez les fumeurs actifs et 1,2 million de morts par an en lien avec le tabagisme passif, le tabac demeure depuis des années la première cause de décès évitable.. . En effet, la fumée de cigarette comporte environ 4 000 substances telles que des cancérigènes ou des métaux lourds. Le tabac est ainsi à l’origine de nombreuses pathologies comme les cancers de nombreux organes, la bronchopneumopathie chronique obstructive ou encore les troubles cardio-vasculaires. Les campagnes de lutte contre le tabac restent donc une politique importante pour les gouvernements. Cependant, de nombreuses personnes continuent à fumer à travers le monde, cela s’explique probablement par une dépendance en lien avec la nicotine (la principale substance addictive du tabac) ainsi que le fait que le tabac joue un rôle important dans la vie des consommateurs (forme d’échappatoire, effet stimulant et relaxant).. . En 2019, une pandémie en lien avec le virus SARS-CoV-2 (virus de la famille des coronavirus, qui peut être à l’origine d’un syndrome respiratoire aigu sévère) a débuté en Chine, cette dernière a confronté les populations a de nombreuses mesures de restriction (masques, gestes barrières…). Cependant celle qui ressort comme la plus contraignante reste le confinement. En effet, ce dernier s’inscrivait dans une politique de restrictions des contacts humains et des déplacements. Le confinement a permis de rompre la chaîne de transmission entre les individus. Cependant, cette mesure a eu un impact sur la vie des populations (monde du travail, système d’éducation…).. . Par exemple, si l’on s’intéresse à la santé mentale, on constate que de nombreux individus ont souffert de troubles psychiatriques durant le confinement, cependant la population la plus touchée semble être les étudiants et étudiantes.. . Or, des articles décrivent un lien entre les troubles psychiatriques de type anxiété, dépression etc… Et une augmentation de la consommation tabagique.. . Plusieurs articles exploitent ce sujet, or, ils ne tendent pas tous vers la même tendance (certains confirment une augmentation de la consommation, d’autres témoignent d’une baisse de cette dernière). Donc c’est à travers ces données qui s’opposent, qu’est née la question de la consommation tabagique pendant le 1er confinement chez les étudiants et étudiantes de l’université de Limoges.