N° 21567106

Les schémas de collaboration interprofessionnelle entre les praticien.ne.s dentaires et les kinésithérapeutes dans la prise en soin des dyspraxies linguales.

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Information des professionnels de santé et des établissements de santé sur leur activité

Objectifs poursuivis

Politiques publiques de santé
Prévention et traitement

Domaines médicaux investigués

Médecine physique et de réadaptation
Odontologie

Bénéfices attendus

1. Contexte et justification de l’étude
Les dyspraxies sont définies comme un trouble spécifique du développement moteur qui se caractérise essentiellement par un dysfonctionnement du développement de la coordination motrice et qui n’est pas causé par une sous-efficience intellectuelle ou une affection neurologique spécifique congénitale ou acquise. En kinésithérapie, divers patients sont confrontés à ces dyspraxies notamment en rééducation oro-maxillo-faciale.. Elles regroupent les anomalies de posture de repos de la langue, de la déglutition ou de la prononciation des palatales regroupées dans le triptyque de Château.

Le dépistage des dyspraxies linguales est réalisé par les praticiens de la santé bucco-dentaire, notamment les orthodontistes. La communication entre kinésithérapeutes et praticien.ne.s dentaires est alors primordiale lorsque l’appareillage ne permet pas la rééducation, lorsqu’une frénectomie est nécessaire ou lorsque le kinésithérapeute a des difficultés dans le traitement. Il est essentiel que ces professionnel.le.s travaillent main dans la main dans le souci d’un traitement dentaire réussi. Pourtant, certaines enquêtes laissent penser que, malgré les connaissances communes des kinésithérapeutes et des praticien.ne.s dentaires, le réseau de soin dans lequel devrait entrer le patient dyspraxique qui consulte un.e praticien.ne dentaire n’est pas au point. L’éloignement géographique et la non-connaissance des kinésithérapeutes formés semblent en être les causes principales.

2. Objectif de l’étude
L’objectif de l’étude est de comprendre les relations interprofessionnelles actuelles entre les kinésithérapeutes et les praticien.ne.s dentaires afin de faire un état des lieux sur ces collaborations. Cela permettra également de comprendre les mécanismes limitants l’expansion de cette interprofessionnalité dans la rééducation maxillo-faciale principalement et notamment, à travers les traitements kinésithérapiques pouvant être proposés aux patients atteints de dyspraxies linguales.

3. Question de recherche
Dans quelle mesure, les kinésithérapeutes ayant une spécificité en rééducation maxillo-faciale ont-ils les connaissances et ressources nécessaires pour rediriger et communiquer sur un patient atteint de dyspraxies linguales vers et avec un.e praticien.ne dentaire français.e ?

4. Méthodologie

4.1. Type d’étude
Cette étude sera une étude qualitative visant à recueillir des données sur les expériences professionnelles des kinésithérapeutes français concernant leur collaboration avec les praticien.ne.s et les stratégies de communication adoptées.

4.2. Population étudiée
Cette étude sera menée sur les kinésithérapeutes français Diplômés d’État (DE).

4.3. Méthode et collecte des données
Les données seront recueillies par le biais d’un questionnaire en ligne réalisé sur FRAMA FORM que je diffuserai aux kinésithérapeutes Diplômés d’État (DE) français. J’analyserai ensuite les réponses de tous les participants afin d’en faire la conclusion.
Le questionnaire sera structuré en plusieurs parties :
1.Recueil de données
2.Prise en soin des dyspraxies linguales
3.Collaboration interprofessionnelle
4.Collaboration interprofessionnelle avec les praticien.ne.s dentaires
5. Pistes et perspectives

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux conditions sociales, environnementales, aux habitudes de vie et au contexte socio-économique des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Enquête(s)

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Université, école, structure de recherches dans le domaine médicale / épidémiologique / pharmacovigilance

Responsable de traitement 1

CHENON

Rue de Chartres, Bâtiment Michel Royer 45100 Orléans France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Type de responsable de traitement 2

Université, école, structure de recherches dans le domaine médicale / épidémiologique / pharmacovigilance

Responsable de traitement 2

SAUVAGEON

10 Boulevard Tonnellé 37000 Tours France

Localisation du responsable de traitement 2
  Dans l'UE
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
  Oui

Calendrier du projet

Date de début : 01/12/2024 – Date de fin : 12/12/2026 Durée de l'étude : 24
Etape 1 : Dépôt du projet
20/12/2024

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

CHENON

Rue de Chartres, Bâtiment Michel Royer 45100 Orléans France

Destinataire des données 2

SAUVAGEON

10 Boulevard Tonnellé 37000 Tours France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Dans un projet de recherche, les droits des articles 15 à 20 du RGPD garantissent aux participants un contrôle sur leurs données personnelles. Le chercheur informe les participants sur le traitement de leurs données (droit d'accès) et leur offre la possibilité de corriger les informations inexactes (droit de rectification). Si un participant retire son consentement, il peut demander la suppression de ses données (droit à l'effacement), sauf si ces dernières sont encore nécessaires pour la recherche. En cas de désaccord sur l'usage des données, les participants peuvent limiter leur traitement (droit à la limitation). Enfin, si les données sont transférables, les participants peuvent les récupérer et les réutiliser ailleurs (droit à la portabilité). Le chercheur veille à respecter ces droits en assurant la confidentialité des informations traitées en laissant ses coordonnées aux participants.

Délégué à la protection des données

Université d'Orléans

Château de la Source Avenue du Parc Floral BP6749 45100 Orléans France

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