Les schémas de collaboration interprofessionnelle entre les praticien.ne.s dentaires et les kinésithérapeutes dans la prise en soin des dyspraxies linguales.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
1. Contexte et justification de l’étude
Les dyspraxies sont définies comme un trouble spécifique du développement moteur qui se caractérise essentiellement par un dysfonctionnement du développement de la coordination motrice et qui n’est pas causé par une sous-efficience intellectuelle ou une affection neurologique spécifique congénitale ou acquise. En kinésithérapie, divers patients sont confrontés à ces dyspraxies notamment en rééducation oro-maxillo-faciale.. Elles regroupent les anomalies de posture de repos de la langue, de la déglutition ou de la prononciation des palatales regroupées dans le triptyque de Château.
Le dépistage des dyspraxies linguales est réalisé par les praticiens de la santé bucco-dentaire, notamment les orthodontistes. La communication entre kinésithérapeutes et praticien.ne.s dentaires est alors primordiale lorsque l’appareillage ne permet pas la rééducation, lorsqu’une frénectomie est nécessaire ou lorsque le kinésithérapeute a des difficultés dans le traitement. Il est essentiel que ces professionnel.le.s travaillent main dans la main dans le souci d’un traitement dentaire réussi. Pourtant, certaines enquêtes laissent penser que, malgré les connaissances communes des kinésithérapeutes et des praticien.ne.s dentaires, le réseau de soin dans lequel devrait entrer le patient dyspraxique qui consulte un.e praticien.ne dentaire n’est pas au point. L’éloignement géographique et la non-connaissance des kinésithérapeutes formés semblent en être les causes principales.
2. Objectif de l’étude
L’objectif de l’étude est de comprendre les relations interprofessionnelles actuelles entre les kinésithérapeutes et les praticien.ne.s dentaires afin de faire un état des lieux sur ces collaborations. Cela permettra également de comprendre les mécanismes limitants l’expansion de cette interprofessionnalité dans la rééducation maxillo-faciale principalement et notamment, à travers les traitements kinésithérapiques pouvant être proposés aux patients atteints de dyspraxies linguales.
3. Question de recherche
Dans quelle mesure, les kinésithérapeutes ayant une spécificité en rééducation maxillo-faciale ont-ils les connaissances et ressources nécessaires pour rediriger et communiquer sur un patient atteint de dyspraxies linguales vers et avec un.e praticien.ne dentaire français.e ?
4. Méthodologie
4.1. Type d’étude
Cette étude sera une étude qualitative visant à recueillir des données sur les expériences professionnelles des kinésithérapeutes français concernant leur collaboration avec les praticien.ne.s et les stratégies de communication adoptées.
4.2. Population étudiée
Cette étude sera menée sur les kinésithérapeutes français Diplômés d’État (DE).
4.3. Méthode et collecte des données
Les données seront recueillies par le biais d’un questionnaire en ligne réalisé sur FRAMA FORM que je diffuserai aux kinésithérapeutes Diplômés d’État (DE) français. J’analyserai ensuite les réponses de tous les participants afin d’en faire la conclusion.
Le questionnaire sera structuré en plusieurs parties :
1.Recueil de données
2.Prise en soin des dyspraxies linguales
3.Collaboration interprofessionnelle
4.Collaboration interprofessionnelle avec les praticien.ne.s dentaires
5. Pistes et perspectives
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Type de responsable de traitement 2
Responsable de traitement 2
Localisation du responsable de traitement 2
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
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