L’efficacité de la PPC sur la diminution de la somnolence au cours des premiers mois de traitement par PPC permet-elle de prédire l’impact sur le pronostic cardiovasculaire sur le long terme ?
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le SAHOS a été considéré depuis plusieurs décennies comme un facteur de risque cardiovasculaire (CV) indépendant. Les données en faveur de cette hypothèse sont cependant fragilisées par les études les plus récentes qui ne retrouvent pas d’association indépendante entre le SAHOS et le pronostic CV quand le diagnostic et la sévérité de la maladie sont évalués en utilisant l’index d’apnée hypopnée (IAH), biomarqueur historique de la maladie. Un risque incident accru est cependant observé chez les patients somnolents qui serait plus à risque de développer des pathologies CV.
De plus, les principales études randomisées réalisées en prévention secondaires chez des patients considérés peu symptomatiques ne retrouvent pas d’impact significatif de la PPC sur le pronostic CV. La question de l’intérêt de traiter des patients avec un IAH élevé mais non symptomatique est plus que jamais d’actualité. Ce point est illustré par l’étude en vie réelle basée sur la cohorte IRSR des PDL qui ne retrouve un impact de la PPC chez les patients observants uniquement en présence d’une somnolence à l’inclusion.
Des études limitées suggèrent également que l’impact de la PPC sur les chiffres tensionnels serait plus important chez les patients somnolents et que l’impact symptomatiques (sur la somnolence) seraient corrélé à l’impact hémodynamique (baisse de la pression artérielle).
Il parait alors pertinent d’évaluer si l’impact symptomatique de la PPC sur la somnolence et la fatigue évalué dans les premiers mois de traitement permet de prédire l’impact pronostic sur le long terme. Au-delà des nouveaux biomarqueurs en cours de développement, cette donnée clinique simple permettrait de juger de l’intérêt de la poursuite de ce traitement chez les patients qui parfois tolèrent correctement ce traitement mais qui n’en ressentent aucun bénéfice symptomatique. Cette donnée pourrait s’avérer plus pertinente que l’évaluation de la somnolence à l’inclusion, le plus souvent évalué selon un critère d’Epworth dans les études et analysée de façon binaire (>10/24 versus <10).
La mise en évidence d’une association entre l’impact symptomatique à court terme et le pronostic CV à long terme permettra d’éviter de traiter les patients qui ne bénéficient pas de la PPC d’un point de vue symptomatique et de concentrer les efforts de la prise en charge sur la prise en charge des symptômes.
L’objectif du travail est de déterminer si les patients mis sous PPC, observants au traitement et qui présentent une amélioration symptomatique significative ont un meilleur pronostic CV que les patients qui sont observants à la PPC mais qui n’ont pas d’impact symptomatique significatif.
-L’observance et l’amélioration symptomatique (différence entre le score d’Epworth à l’inclusion et le score sous traitement) seront évaluer à 6 mois après mis en route du traitement.
- Le critère de jugement principal sera la survenu d’un événements cardiovasculaires majeurs indésirables (MACE en anglais). Il sera défini à partir des données du SNDS comme la première hospitalisation pour infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC), exacerbation d’insuffisance cardiaque congestive, procédure de revascularisation ou décès toutes causes confondues. Les participants seront suivis à partir du début du traitement par PPC jusqu’à la fin du mois de décembre 2019 ou jusqu’à la survenue d’un critère primaire, selon ce qui survenait en premier.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Inclus dans le critère de jugement principal ou des variables d'ajustement
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
1
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
L’Institut de Recherche en Santé Respiratoire (IRSRpl) a passé une convention de cession de données dans le cadre de la mise à disposition par la CNAMTS d’une extraction spécifique de données du SNIIRAM pour la réalisation d’une étude approuvée par l’INDS intitulé ERMES.
Le numéro de référence est 49/2017 avec la décision d’approbation 230 de l’institut des données de santé du 27 février 2017.
Cette information individuelle sera complétée, en temps utiles, d’une information générale sur le site internet de l’IRSRpl (https://www.irsrpl.org) des études déployées avec les objectifs.
Les données strictement nécessaires au projet seront placées sur la session du responsable de mise en œuvre, sur la plateforme de l’IRSRpl, par l’IRSRpl. Les données seront fournies sous forme de tableaux appariables par un numéro de cohorte. Elles seront anonymes.