La place du médecin généraliste dans le suivi des hommes auteurs de violence conjugale, une étude qualitative réalisée en Isère en 2026.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
À ce jour, les études disponibles soulignent les nombreuses difficultés que rencontrent les médecins généralistes lorsqu’il s’agit de prendre en charge les auteurs de violences conjugales. Pourtant, le médecin généraliste reste un acteur central du système de santé : il occupe une place stratégique dans le repérage de première ligne, l’information, la réorientation, et potentiellement la prévention de la récidive. L'objectif de l'étude est d'explorer la place que pourrait avoir le médecin généraliste dans la prise en charge des auteurs de violences conjugales.
Nos hypothèses a priori : Nous pensons montrer que le suivi des hommes auteurs de violences conjugales dans des centres de soins spécifique est très détachée de la prise en charge du patient par son médecin traitant et qu'une mise en relation entre les médecins généralistes et les centres de soins (le CSAAVI dans notre étude) avec échanges d’informations permettrait une meilleure prise en charge.
Aussi, il nous semble que la participation du médecin généraliste au suivi des patient favoriserait un meilleur suivi dans le temps et ainsi une meilleur prévention de la récidive.
L'étude sera une étude qualitative, les données seront récoltées via des entretiens semi dirigée menés par 2 doctorants en médecine générale et réalisés auprès de 3 populations : Médecins généraliste en Isère, hommes auteurs de violences conjugales et suivi au CSAAVI, psychologue cliniciens travaillant au CSAAVI.
Pour chaque entretient, les doctorants présenterons l'étude, il vérifierons que la notice d'information et de consentement a bien été comprise et signée par le participant, enfin, il rappellerons le cadre légal de l’étude.
Les entretiens seront enregistrés, associé à une prise de note écrite pour rapporter le langage non verbal et corporel ou tout autre chose nous paraissant pertinent et qu’il n’est pas possible d’avoir via un enregistrement audio. Conservation des enregistrements sur disque dur externe, en double, dédiés à l’étude, puis les audios seront retranscrit manuellement en verbatim à l’aide d’un logiciel de traitement de texte (word) pour est analysée. Les données ainsi récoltées seront analysées via la méthode de la théorisation ancrée. Chaque entretien sera analysé de manière indépendante, puis nous procéderons à une analyse inductive avec extraction des déclarations ayant une signification pour la question de recherche, étiquetage thématique et expérientiel du verbatim avec la création de thèmes super ordonnés (à réaliser à deux chercheuses) et in fine d’un modèle explicatif correspondant à la synthèse des thèmes super ordonnés présentés sous forme narrative et explicative.
Le responsable du traitement des données est l’Université Grenoble Alpes
La licéité du traitement de vos données à caractère personnel repose sur : le consentement
Les catégories de données collectées seront les suivantes : [Données d’indentification :âge, mail, téléphones (médecin, professionnels du CSAAVI), Données sur les habitudes de vie, (auteurs), enregistrement audio du langage verbal (médecin, professionnels du CSAAVI, auteurs), données relatives aux condamnations pénales et aux infractions (Auteurs)].
Les destinataires sont : les doctorants.
Le recueil de ces données sera fait à des fins de recherche scientifique et leur traitement aura pour finalité de répondre aux objectifs de ces recherches. La durée de conservation des données sous forme d’enregistrement audio sera de 3 semaines maximum. Passé ce délai, les données seront retranscrites manuellement, pseudonymisées et conservées jusqu’à la soutenance de thèse (durée de 3 ans maximum). Puis les données seront archivées pendant une durée de 1 an maximum.
Ces données seront conservées cryptées (méthode AES 256) sur des disques durs sécurisés.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
données relatives aux condamnations pénales et aux infractions, données d’indentification (âge, mail, téléphones)
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Nous souhaitons récolter l'âge des participants cette donnée sera pseudonymisée par généralisation. Dans la littérature, il est décrit que les comportements et habitudes de vie varient selon l'âge, aussi cette données est importante pour l'analyse.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Destinataire(s) des données
Destinataire des données 1
Destinataire des données 2
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
3
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Pas de droit à la portabilité
Le droit d'accès, prévu par l'article 15 du RGPD, peut être exercé à tout moment auprès de l'étudiant.e intervenant dans la recherche, directement ou par l'intermédiaire d'un médecin désigné à cet effet par la personne concernée.
Conformément aux dispositions de l'article 16 du RGPD, la personne concernée pourra contacter l'étudiant.e pour obtenir, dans les meilleurs délais, la rectification des données à caractère personnel la concernant qui sont inexactes et pour obtenir que les données à caractère personnel incomplètes soient complétées, y compris en fournissant une déclaration complémentaire ;
Le droit à l'effacement prévu par l'article 17 du RGPD s'applique lorsque la personne concernée exerce son droit d'opposition et demande également l'effacement des données la concernant déjà collectées. Sous réserve d'une information préalable appropriée par l'étudiant.e, certaines données préalablement collectées peuvent cependant ne pas être effacées, si cette suppression est susceptible de rendre impossible ou de compromettre gravement la réalisation des objectifs de la recherche.
Le droit à la limitation du traitement prévu par l'article 18 du RGPD s'exerce conformément aux dispositions de cet article, en contactant l'étudiant.e.
La personne qui entend s'opposer au traitement des données à caractère personnel la concernant à des fins de recherche dans le domaine de la santé peut exprimer, à tout moment et sans avoir à justifier sa décision, son opposition par tout moyen auprès soit du responsable de la recherche ou de l'étudiant.e détenteur de ces données, conformément à la loi informatique et libertés.
L'obligation de notification en ce qui concerne la rectification ou l'effacement de données à caractère personnel ou la limitation du traitement prévu par l'article 19 du RGPD s'exerce conformément aux dispositions de cet article.
le droit à la portabilité des données prévu par l'article 20 du RGPD s'exerce conformément aux dispositions de cet article, en contactant l'étudiant.e.
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