N° 23690336

Impact de l’utilisation des inhibiteurs SGLT2 sur le pronostic des plaies de pied diabétique

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement
Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Endocrinologie et métabolisme

Bénéfices attendus

La plaie de pied est une complication très fréquente au cours du diabète. L’incidence des hospitalisations pour plaie de pied diabétique (PPD) en France en 2020 était de 736/100 000 habitant. La PPD est associée à une augmentation de la morbidité (amputation) et de la mortalité. L’incidence des hospitalisations pour amputation au cours du diabète en France en 2020 était de 217/100 000 habitants.
Les inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT2) sont des médicaments du diabète qui ont également fait la preuve de leur efficacité (en termes de morbi-mortalité) dans l’insuffisance cardiaque et dans la maladie rénale chronique avec ou sans diabète associé. Les iSGLT2 inhibent la réabsorption du glucose par le tube proximal entrainant une glucosurie. Sur le plan métabolique, il a été démontré que les iSGLT2 entrainaient une diminution de l’hémoglobine glyquée et une perte de poids chez les patients vivant avec un diabète. Sur le plan cardiovasculaire, il a été démontré que l’utilisation des iSGLT2 était associée à une diminution des événements cardio-vasculaires majeurs. Sur le plan rénal, il a été démontré que l’utilisation des iSGLT2 était associée à un ralentissement de la progression de la maladie rénale chronique.
Cependant, au cours de l’étude CANVAS qui évaluait l’efficacité de la canagliflozine contre placebo chez des sujets vivant avec un diabète de type 2, une augmentation du risque d’amputation des membres inférieurs de 97% liée à l’utilisation de la canagliflozine a été mise en évidence. Cette augmentation du risque d’amputation des membres inférieurs n’a pas été retrouvée avec la dapagliflozine ni avec l’empagliflozine. Deux méta-analyses récentes n’ont pas retrouvé de surrisque d’amputation liée à l’utilisation des iSGLT2. Il est néanmoins recommandé par précaution de suspendre l’utilisation des iSGLT2 en cas de PPD dans les consensus français et internationaux.
Alors que la PPD est la première cause d’amputation des membres inférieurs, il n’existe pas d’étude qui s’est intéressée au pronostic des sujets avec une PPD en fonction de l’utilisation ou non d’un iSGLT2.
L’objectif de notre étude est donc de déterminer, chez des sujets pris en charge pour une PPD, si l’utilisation d’un iSGLT2 peut influencer le risque d’amputation et la cicatrisation

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Déterminer l'âge des patients qui peut être un facteur du pronostic de la plaie de pied diabétique
Déterminer le délai de cicatrisation

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU Dijon Bourgogne

2 Boulevard Marechal de Lattre de Tassigny 21000 Dijon 21000 Dijon France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 01/05/2025 – Date de fin : 01/05/2026 Durée de l'étude : 12
Etape 1 : Dépôt du projet
15/04/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

CHU Dijon Bourgogne

2 Boulevard Marechal de Lattre de Tassigny 21000 Dijon 21000 Dijon France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Pour les patients vivants :
Une lettre d’information écrite, précisant les objectifs et le déroulement de l’étude, est envoyée par voie postale ou par mail. Il est bien précisé que les données du dossier médical du patient seront utilisées une fois anonymisées et que le patient peut s’opposer à tout moment à leur utilisation. Les droits des patients prévus aux articles 15 à 20 du RGPD (droit d'accès, rectification, effacement, limitation, droit à la portabilité) ainsi que les modalités d’exercice y sont rappelées. Un délai de réflexion de 30 jours est laissé au patient et sans opposition de sa part, les données pourront être colligées.

Pour les patients décédés :
Les données des personnes décédées ne sont pas considérées par le RGPD comme étant des données à caractère personnel et elles sortent dès lors de son champ. Avant toute inclusion d’un patient décédé dans l’étude, il conviendra néanmoins de vérifier dans le dossier médical du patient que rien n’est écrit concernant une opposition à l’utilisation de ses données de santé.

Délégué à la protection des données

CHU Dijon Bourgogne

21000 Dijon France

dpo@ght21-52.fr