Identifier des facteurs prédictifs de réponse à l’immunothérapie dans le cancer du poumon

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Contexte : Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) représente environ 85 % des cancers du poumon et reste la première cause de mortalité par cancer en France. L’introduction des inhibiteurs de checkpoints immunitaires (ICI) a amélioré la survie de certains patients, mais leur efficacité demeure hétérogène, avec des résistances fréquentes.
La population réunionnaise présente des spécificités susceptibles d’influencer la réponse aux ICI : mutations oncogéniques, prévalence élevée d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires, ainsi que des expositions environnementales spécifiques (consommation de « zamal », fumées de combustion du bois).
Objectif principal : identifier des facteurs associés à une réponse aux ICI chez des patients atteints de CBNPC suivis au CHU de La Réunion.
Objectifs secondaires : identifier des facteurs associés à une résistance primaire aux ICI, décrire les caractéristiques de la cohorte réunionnaise.

Justification de l'intérêt public : Le recours aux ICI a transformé la prise en charge du CBNPC, mais leur coût élevé et leurs effets indésirables parfois sévères soulignent l’importance de mieux cibler les patients susceptibles d’en bénéficier. Cette étude vise à apporter une contribution complémentaire à la connaissance des facteurs associés à la réponse ou à la résistance aux ICI. Elle permettra notamment de décrire les spécificités de la cohorte réunionnaise, population encore peu documentée, et d’explorer l’influence de certaines comorbidités et expositions locales.

Méthode et population : Il s’agit d’une étude rétrospective, non interventionnelle, menée au CHU de La Réunion à partir des dossiers médicaux. La population inclura tous les patients atteints de CBNPC ayant reçu un traitement par ICI entre janvier 2022 et juillet 2025. Les données recueillies seront analysées afin d’identifier les facteurs associés à la réponse ou à la résistance aux ICI.

Les résultats pourront constituer une base utile pour de futurs travaux de recherche. Ils seront valorisés par une thèse universitaire et, éventuellement, par des publications scientifiques.