Fin de vie : les déterminants Psychologiques du Processus Décisionnel dans un contexte de Détresse – Psy2DéPall
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La détresse en fin de vie est au cœur des débats publics . Elle fait effraction dans les services de soin et impacte tant le patient, les proches que les équipes . Le patient vit une crise identitaire qui engage chacun des acteurs sur un plan affectif et émotionnel.
Les demandes en fin de vie sont ambivalentes; elles sont produites par une détresse psychique importante. Elles peuvent concerner un arrêt des traitements, une hospitalisation, une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ou une demande de mort anticipée…
En France, la loi offre un cadre à la prise de décision médicale en situation palliative . Les demandes donnent lieu à une prise de décision partagée , plaçant le patient au cœur de sa prise en charge, incluant les proches et impliquant les équipes pluri professionnelles.
Les décisions médicales ne peuvent être complètement objectives . En effet, décider est une action complexe qui repose sur des composantes émotionnelles, cognitives et sociales . Les processus psychologiques soutenant les décisions en situation palliative ont été explorés et permettent notamment de saisir l’importance des dynamiques sociales et des systèmes d’influences dans le processus décisionnel.
La détresse a des répercussions sur l’expérience et les vécus subjectifs de chacun des acteurs de la décision partagée . Une relation intersubjective se tisse à partir de ces vécus partagés, et invite le psychologue à travailler sur ces dynamiques collectives .
Aucune étude ne permet de comprendre l’influence de la détresse psychique sur les processus de prise de décision en fin de vie.
Objectifs :
Décrire la participation de la détresse au processus décisionnel des équipes pluridisciplinaires, en situation de fin de vie.
Décrire les caractéristiques du processus décisionnel en situation de fin de vie.
Décrire la détresse spécifique des acteurs du processus décisionnel (patient, proches, équipes) et leur impact respectif sur le processus de décision.
Décrire l’impact de la détresse sur les pratiques des psychologues lors du processus décisionnel.
Population :
Inclusion dans de cadre de la phase d’observation :
- Tous les enjeux décisionnels observés en structure de soins palliatifs (EMS, USP, LISP, HAD, DAC) ;
- Les enjeux décisionnels impliquant des patients majeurs.
Inclusion dans le cadre des entretiens qualitatifs :
- Les enjeux décisionnels inclus dans le livret, caractérisés par une détresse
Non Inclusion :
- Exercice du psychologue auprès de patients mineurs
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Type de responsable de traitement 2
Responsable de traitement 2
Localisation du responsable de traitement 2
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
Type de responsable de traitement 3
Responsable de traitement 3
Localisation du responsable de traitement 3
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
20
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
La recherche n’implique pas d’acte sur des personnes-sujets. Elle ne présente aucun risque sérieux prévisible. Le recrutement des psychologues sera réalisé sur les fondements d’un engagement de leur institution à sécuriser les données liées à la recherche (information du patient, recherche de consentement ou de non opposition)