Fausses couches et Inégalités Sociales : de l’expérience au quantitatif
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les fausses couches restent un sujet entouré de silence et de tabous, bien qu’elles soient une expérience reproductive courante. Ce silence engendre des conséquences importantes : il alimente la stigmatisation, prive les personnes concernées du soutien nécessaire, et contribue à une sous-représentation de ce phénomène dans la recherche et dans l’espace public. Trop souvent, les fausses couches sont perçues comme des événements isolés, dus à des facteurs aléatoires, plutôt que comme des phénomènes influencés par des inégalités sociales similaires à d’autres aspects de la santé reproductive. Le projet FISO a pour ambition de briser ce silence et de mieux comprendre les multiples dimensions des fausses couches. Cette recherche, menée en France, vise à explorer les expériences personnelles et sociales des personnes ayant vécu une fausse couche au cours des cinq dernières années. En s’appuyant sur des entretiens approfondis, elle permettra de documenter la diversité des vécus et d’éclairer les conséquences physiques, mentales et sociales de ces événements. Le projet FISO vise à mieux comprendre les fausses couches sous toutes leurs dimensions. Il explore comment elles sont perçues et définies selon les expériences personnelles, le terme et le type de grossesse. Il s'intéresse également à l'impact des interactions avec le système de santé sur le bien-être mental et sur la volonté des femmes de partager leur vécu. En parallèle, l'étude examine les effets de la stigmatisation, qui freinent souvent l'accès à l'aide ou le partage d'expérience, et met en lumière les inégalités sociales influençant ces événements, qu'elles soient liées au contexte économique, familial ou territorial. L’étude FISO repose sur une approche qualitative, utilisant des entretiens approfondis pour collecter les données. Ces entretiens seront réalisés en visioconférence ou en présentiel, selon les préférences des participantes. Les entretiens seront enregistrés avec consentement préalable et transcrits pour analyse. L’analyse des données se déroulera en trois étapes : codage inductif (identification des segments pertinents), codage axial (regroupement des codes en catégories), et codage sélectif (analyse des catégories liées aux objectifs de recherche).
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
1
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Conformément aux articles 13 et 14 du RGPD, les personnes concernées par cette étude seront informées par écrit de manière claire et complète sur le
traitement de leurs données. Concernant l'ensemble des droits des personnes concernées par la recherche, conformément à l'article 12 du RGPD, le responsable de traitement s'engage à répondre à ces demandes dans un délai maximal d'un mois à compter de la réception de la demande. Ce délai peut être prolongé de deux mois, compte tenu de la complexité et du nombre de demandes. Cette prolongation est portée à la connaissance de la personne dans un délai d'un mois à compter de la réception de la demande.