Faisabilité et performances diagnostiques d'une nouvelle technique d'identification des bactéries pour le diagnostic rapide des infections de liquide de dialyse péritonéal. LAMP-Dial-Diag
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les patients en dialyse péritonéale ont un risque de faire des infections qui occasionnent parfois une hospitalisation, et à terme peuvent altérer leur péritoine, ce qui nécessitera un transfert vers l’hémodialyse. Il est donc capital de pouvoir débuter une antibiothérapie adaptée à la bactérie en cause le plus rapidement possible. Actuellement l’adaptation des antibiotiques est réalisée par un diagnostic de la bactérie en cause et sa sensibilité aux antibiotiques grâce à un Examen Cytologique et Bactériologique du liquide de Dialyse Péritonéale (ECBDP), c’est-à-dire la mise en culture du liquide de dialyse péritonéale pour détecter et identifier des bactéries, dont les résultats sont rendus en 2 à 3 jours.
La PCR par amplification isothermique à médiation par boucle (LAMP) est une méthode différente pour identifier les bactéries et leur sensibilité aux antibiotiques en retrouvant leur présence directement lors du prélèvement du liquide de dialyse péritonéale, sans culture. Elle permet un diagnostic donnant des résultats beaucoup plus rapides, en 30 minutes. Cette technique doit permettre d’avoir des résultats équivalents à l’ECBDP mais plus rapidement, et ainsi améliorer le traitement des infections du liquide de dialyse péritonéale, diminuer la prescription d’antibiothérapie large, diminuer la durée d’hospitalisation avec un traitement plus rapidement adapté.
L’hypothèse de cette étude est que la technique à l’étude est un outil complémentaire d’analyses à l’ECBDP.
Cette technique n’a jamais été étudiée dans le contexte d’infection de liquide de DP. Ces infections concernent pourtant des patients fragiles, présentant une poly-pathologie, un terrain immunodéprimé via l’insuffisance rénale chronique en elle-même, la dialyse, éventuellement un diabète, et leur survie est amélioré par une antibiothérapie adaptée précocement, ce qui pourrait être le cas avec le test que nous souhaitons étudier.
Les patients sont pris en charge en dialyse péritonéale dans le service de Néphrologie Transplantation Dialyse de l’hôpital Pellegrin du CHU de Bordeaux et du CHU de Caen.
Lors d’une suspicion d’un épisode infectieux, le patient est informé oralement de l’étude et donne son accord oral et écrit pour la récupération de son liquide de DP afin de réaliser une analyse complémentaire bactériologique à l’aide d’une nouvelle technique pour la comparer au « gold standard ». Cela ne nécessite pas de prélèvement sanguin ni de ponction, le liquide de DP, étant dans tous les cas, retiré de manière passive et est considéré comme un déchet biologique.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
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