N° 20452258

Existe-t-il un score prédictif de saignement pour les Rétentions Trophoblastiques Hypervascularisées ?

Partager

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Diagnostics
Prévention et traitement

Domaines médicaux investigués

Gynécologie obstétrique
Radiologie et imagerie médicale

Bénéfices attendus

Les rétentions hypervascularisées restent à ce jour une source de stress pour les équipes médicales et les patientes, car trop longtemps confondue et associée aux MAV. Le stress engendré par la confusion MAV et RTH nous a amené à construire, avec les radiologues interventionnels de notre équipe, un arbre décisionnel afin de guider les praticiens du CHU Sud-Réunion dans la prise en charge de ces entités.

Des facteurs cliniques et échographiques ont été identifiés par certaines équipes comme prédictifs du risque hémorragique.
Les antécédents de gestes endo-utérins, tels que césariennes, myomectomies, hystéroscopies, curetages ou révisions utérines susceptibles de favoriser une implantation pathologique.
Le délai post-grossesse : une hypervascularisation persistant au-delà de 10 semaines est considérée comme pathologique selon l’équipe de van Schoubroeck D et al 2004, en raison de la formation progressive de shunts artérioveineux à haut débit.
Parmi les critères échographiques, nous avons étudiés trois paramètres : La vitesse systolique maximale (PSV) considérée comme un indicateur des shunts artérioveineux à haut débit. Selon Timmerman et al. (2004), une PSV supérieure à 0,83 m/s était associée à un risque accru de traitement par embolisation, tandis qu'aucun RTH présentant une PSV inférieure à 0,39 m/s n'était pas associé à une nécessité de geste
De leur côté, Timo-Tritsch et al. ont conclu que les RTH avec une PSV ≤ 40 cm/s avaient une forte probabilité de régresser spontanément, alors qu'une PSV > 60 cm/s était corrélée à un risque plus élevé d'hémorragie et d'intervention. Cependant, cette valeur du PSV est largement débattue dans la littérature, plusieurs études la distinguent peu discriminante pour évaluer le risque hémorragique. Récemment, l'équipe de Timmerman a même recommandé de ne plus intégrer le PSV dans la prise en charge des RTH en raison du risque de surtraitement par embolisation.
Malgré les divergences dans la littérature, nous avons choisi d'intégrer la PSV dans notre analyse en raison afin d’évaluer sa pertinence dans l’évaluation du shunt artério veineux utérin et son implication dans le risque hémorragique..
La taille de la lésion vasculaire, avec un faible risque hémorragique pour les lésions ≤ 30 mm selon l’équipe d’Akiba, ≤ 44 pour celle de Kobayashi M et al 2021
La profondeur d’infiltration myométriale, également décrite par akiba en 2021, où une infiltration supérieure à 50 % est corrélée à un risque plus élevé de saignement secondaire.

L’objectif de cette étude est de mieux caractériser les facteurs de risque cliniques et échographiques associés aux AVU, afin d’évaluer leur capacité à prédire les complications hémorragiques. Cette démarche vise à optimiser la prise en charge des patientes en stratifiant le risque et en évitant à la fois le sous-diagnostic et le surtraitement.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire

Source de données utilisées

Système fils pour les données issues du SNDS

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Système fils pour les données issues du SNDS

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

FLYE SAINTE MARIE

350 Avenue François Mitterrand, Saint-Pierre CEDEX, La Réunion 97448 saint pierre France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
FLYE SAINTE MARIE Hélène

Calendrier du projet

Date de début : 01/01/2020 – Date de fin : 30/11/2023 Durée de l'étude : 36
Etape 1 : Dépôt du projet
10/10/2024

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

15

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(c) respect d’une obligation légale

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les données enregistrées à l’occasion de cette recherche font l’objet d’un traitement informatisé au CEPOI dans le respect de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés modifiées par la loi 2004-801 du 6 août 2004 et la loi n°2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles et au règlement général sur la protection des données (règlement UE 2016/679).

Délégué à la protection des données

CEPOI

77 Avenue du docteur Jean Marie Dambreville Terre Sainte 97410 Saint Pierre France

simon.lorrain@univ-reunion.fr