Existe-t-il un score prédictif de saignement pour les Rétentions Trophoblastiques Hypervascularisées ?
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les rétentions hypervascularisées restent à ce jour une source de stress pour les équipes médicales et les patientes, car trop longtemps confondue et associée aux MAV. Le stress engendré par la confusion MAV et RTH nous a amené à construire, avec les radiologues interventionnels de notre équipe, un arbre décisionnel afin de guider les praticiens du CHU Sud-Réunion dans la prise en charge de ces entités.
Des facteurs cliniques et échographiques ont été identifiés par certaines équipes comme prédictifs du risque hémorragique.
Les antécédents de gestes endo-utérins, tels que césariennes, myomectomies, hystéroscopies, curetages ou révisions utérines susceptibles de favoriser une implantation pathologique.
Le délai post-grossesse : une hypervascularisation persistant au-delà de 10 semaines est considérée comme pathologique selon l’équipe de van Schoubroeck D et al 2004, en raison de la formation progressive de shunts artérioveineux à haut débit.
Parmi les critères échographiques, nous avons étudiés trois paramètres : La vitesse systolique maximale (PSV) considérée comme un indicateur des shunts artérioveineux à haut débit. Selon Timmerman et al. (2004), une PSV supérieure à 0,83 m/s était associée à un risque accru de traitement par embolisation, tandis qu'aucun RTH présentant une PSV inférieure à 0,39 m/s n'était pas associé à une nécessité de geste
De leur côté, Timo-Tritsch et al. ont conclu que les RTH avec une PSV ≤ 40 cm/s avaient une forte probabilité de régresser spontanément, alors qu'une PSV > 60 cm/s était corrélée à un risque plus élevé d'hémorragie et d'intervention. Cependant, cette valeur du PSV est largement débattue dans la littérature, plusieurs études la distinguent peu discriminante pour évaluer le risque hémorragique. Récemment, l'équipe de Timmerman a même recommandé de ne plus intégrer le PSV dans la prise en charge des RTH en raison du risque de surtraitement par embolisation.
Malgré les divergences dans la littérature, nous avons choisi d'intégrer la PSV dans notre analyse en raison afin d’évaluer sa pertinence dans l’évaluation du shunt artério veineux utérin et son implication dans le risque hémorragique..
La taille de la lésion vasculaire, avec un faible risque hémorragique pour les lésions ≤ 30 mm selon l’équipe d’Akiba, ≤ 44 pour celle de Kobayashi M et al 2021
La profondeur d’infiltration myométriale, également décrite par akiba en 2021, où une infiltration supérieure à 50 % est corrélée à un risque plus élevé de saignement secondaire.
L’objectif de cette étude est de mieux caractériser les facteurs de risque cliniques et échographiques associés aux AVU, afin d’évaluer leur capacité à prédire les complications hémorragiques. Cette démarche vise à optimiser la prise en charge des patientes en stratifiant le risque et en évitant à la fois le sous-diagnostic et le surtraitement.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
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