Evaluation rétrospective du métabolisme des articulations sacro-iliaques chez des patients ayant réalisé une TEP au 18-FDG dans le cadre d’une suspicion de pseudo-polyarthrite rhizomélique ou d’une vascularite des gros vaisseaux.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) est un rhumatisme inflammatoire caractérisé par des douleurs bilatérales et symétriques des ceintures associées à un syndrome inflammatoire biologique. Au diagnostic, elle est associée à une artérite à cellules géantes dans environ 20% des cas. Les douleurs peuvent aussi affecter le rachis notamment cervical et lombaire. En 2018, la SNMMI (Society of Nuclear Medicine and Metabolic Imaging), l’EANM (European Association of Nuclear Medicine) et le PIG (PET Interest Group) ont écrit des recommandations conjointes pour l’utilisation de la TEP au 18FDG dans l’exploration des vascularites des gros vaisseaux et de la PPR. Ils ont montré que la TEP au 18-FDG possède de hautes performances diagnostiques dans ces deux pathologies du fait de l’activité glycolytique importante dans les cellules inflammatoires notamment dans les bourses et les synoviales articulaires. Un hypermétabolisme des ceintures scapulaires et pelviennes, des bourses interépineuses rachidiennes et des genoux est fortement évocateur d’une PPR.
Cependant, certaines formes atypiques de spondylarthrite (SpA) de diagnostic tardif peuvent initialement mimer et remplir les critères diagnostiques de PPR. Les SpA sont caractérisées par des douleurs inflammatoires du bassin et du rachis et peuvent être associées à des atteintes des articulations périphériques. La sacro-iliite est considérée comme un critère diagnostique majeur par l’ASAS (Assessment of SpondyloArthritis International Society).
L’utilité de la TEP au 18-FDG dans l’exploration des sacro-iliites est débattue : certaines études ont montré un intérêt potentiel de ce marqueur pour détecter l’activité inflammatoire des articulations sacro-iliaques alors que d’autres décrivent que les sacro-iliites sont plus reliées à l’ostéoformation qu’à un processus inflammatoire.
Dans ce cadre là, nous souhaitons quantifier le métabolisme du glucose des articulations sacro-iliaques de manière rétrospective chez des patients ayant bénéficié d'un examen TEP au 18FDG dans le cadre d'une suspicion de PPR ou de vascularite des gros vaisseaux.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
L'atteinte des articulations sacroiliaques augmente avec l'âge des patients qui doit donc être pris en compte dans les analyses.
La durée des traitements anti-inflammatoires et la réponse clinique à ceux-ci est nécessaire pour rechercher un lien entre une hyperfixation du FDG en regard des articulations sacroiliaques et une réponse clinique aux traitements entrepris.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les patients sont informés de l'étude via une lettre envoyée à leur domicile et sont invités à exprimer le cas échéant leur souhait de ne pas participer à cette étude anonymisée. Ils sont dans ce cas exclus de l'analyse, sans aucune modification par ailleurs de leur prise en charge au CHU de Montpellier.
Les données brutes de routine clinique et d'imagerie sont conservées dans le dossier médical informatisé (DxCare) et dans le PACS du CHU de Montpellier. Les données extraites pour analyse sont anonymisées et stockées sur un disque sécurisé au sein du système informatique du CHU de Montpellier. Les données anonymisées seront stockées sous la responsabilité des médecins responsables de l'étude et pour une durée de 2 ans sur un disque sécurisé du système informatique du CHU de Montpellier.