Evaluation du délai optimal de reconnaissance d’un arrêt cardiaque au sein du SAMU 95
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) est responsable d’environ 50 000 décès par an en France. Dans 75 à 80% des cas, il survient en dehors de l’hôpital.
La prise en charge de l’ACR est une succession d’actions qui doivent s’articuler précocement et sans discontinuité : c’est la chaîne de survie.
L’ARM apparaît alors comme un maillon essentiel à la chaîne de survie dans la détection précoce de l’ACR et le guidage de la RCP. Or si 70% des ACR
ont lieu devant témoins, seulement 50% d’entre eux mettent en route spontanément la réanimation cardio-pulmonaire (RCP).
Le but de l'étude serait d'améliorer le taux de mise en route d’une réanimation cardio-pulmonaire par les témoins pourrait augmenter le taux de survie des patients victimes d’ACR.
L'objectif est d'évaluer en secondes, le délai s'écoulant entre le décrochage de l'appel et la reconnaissance d'un arrêt cardiaque par l'assistant de régulation médicale (ARM) au SAMU 95.
La population correspond aux ARM dont les bandes du SAMU seront réécoutées pour l'étude. Ils sont au nombre de 50.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Rédaction d’une note d’information, précisant les droits du participant ainsi que les coordonnées du DPO, qui est remise à chaque participant. Ces derniers peuvent demander des informations complémentaires à l’investigateur coordonnateur de l’étude et peuvent faire part de leur refus d’utilisation de leurs données.