Evaluation de l’impact du bilan de médication sur la prescription des psychotropes en mesurant le taux d’acceptation des recommandations proposées lors du renouvellement des traitements dans une limite de temps de 6 mois par le médecin traitant.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les psychotropes sont une classe médicamenteuse sur-représentée sur les ordonnances des personnes âgées. Le médecin référent est confronté à des situations complexes tout en étant limité par le temps de consultation. Il est donc utile de développer la prise en charge interprofessionnelle sur le territoire pour optimiser la prise en charge de ces patients.
L’Hôpital de Jour Gériatrique du CHPC permet l’accueil de personnes âgées de plus de 75 ans présentant une polymédication et/ou des troubles neurocognitifs. Une revue de médication peut être réalisée par le binôme gériatre et pharmacien. Peu de données sont disponibles concernant l’impact des revues de médication sur les prescriptions des médecins généralistes. L’objectif principal est d’évaluer la proportion d’acceptation des interventions pharmaceutiques par les médecins généralistes suite à une revue de médication en HDJ au CHPC. Les objectifs secondaires sont d’évaluer si la proportion d’acceptation de l’intervention pharmaceutique est plus importante quand le patient est initialement adressé par son médecin généraliste référent et quel est le type d’intervention pharmaceutique le plus fréquemment proposé.
La population française est vieillissante. La polypathologie représente un véritable défi pour les systèmes de santé. Elle rend nécessaire la coordination des soins et la hiérarchisation de la prise en charge thérapeutique des pathologies multiples des sujets âgés. Elle requiert la mise en place d’une stratégie d’application des recommandations professionnelles par pathologie, qui prend en compte les risques liés à la iatrogénie médicamenteuse. Une grande campagne de déprescription est actuellement lancée par l’ANSM. De nombreuses études montrent le lien entre la iatrogénie et le nombre de chutes, d’hospitalisations et de décès. La maîtrise de la prescription des psychotropes est donc un sujet de santé publique sur le plan médical, social et financier.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les traitements de données à caractère personnel effectués pour ce projet entreront dans le cadre de la « Méthodologie de Référence n°4 » (MR-004) de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) pour laquelle le Centre Hospitalier Public du Cotentin a signé un engagement de conformité et respecte le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
Les traitements de données seront tous conformes au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et à la loi du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (Loi Informatique et liberté).
Un document d’information spécifique délivrée aux patients encore en vie participant à l'étude. Sur ce document apparaissent les coordonnées du responsable de la mise en œuvre du projet, ainsi que celles du Délégué à la Protection des Données auxquels les participants peuvent s’adresser pour exercer leurs droits.
Les données des patients qui auront émis de leur vivant une opposition à l’utilisation de leurs données de Santé pour un usage scientifique ne seront pas utilisées.
Les données des études seront conservées jusqu'à deux ans après la dernière publication des résultats ou, en cas d'absence de publication jusqu'au rapport final de l’étude concernée, puis seront archivées conformément à la réglementation.
Délégué à la protection des données
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