N° 23546780

Etude de la prévalence des vaginoses chez les femmes souffrant d’endométriose

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement
Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Biologie

Bénéfices attendus

Contexte général :
L’endométriose est une maladie inflammatoire avec une prévalence de plus 10% des femmes en âge de procréer dans le monde (OMS, 2023). Cette pathologie touche principalement la sphère gynécologique et très souvent peut également porter atteinte à la fonction digestive. Les femmes qui souffrent d’endométriose présentent une symptomatologie commune (Douleurs pelviennes, dysménorrhées, dyspareunies) et une symptomatologie spécifique en fonction de l’atteinte, de ses caractéristiques, de sa profondeur et de l’inflammation (Troubles digestifs, ballonnements, dysurie, trouble du transit) et dans tous les cas, une atteinte de leur qualité de vie et souvent une infertilité. Ces dernières années, des études sur l’endométriose ont permis d’identifier des dysbioses du microbiote digestif associées avec la pathologie dont certaines mettent en avant le rôle des bactéries et leurs métabolites dans la pathophysiologie de cette maladie (Svensson, 2021 ; Talwar, 2022 ; Chadchan, 2023 ; Laschke, 2016). Plus récemment, des études démontrent que l’endométriose pourrait également influencer l’écosystème vaginal avec des dysbioses qui pourraient contribuer aux vaginoses (Qing, 2024 ; Jiang, 2021).
La vaginose peut être asymptomatique ou entrainer des pertes vaginales, malodorantes, des démangeaisons ou une sensation de brulure lors de la miction. Ce déséquilibre se traite le plus souvent par une antibiothérapie et ou probiotiques et ne provoque généralement pas de complications. Cependant les études démontrent que la vaginose non traitée peut entrainer des complications lors de la grossesse (ex : fausse couche, accouchement prématuré), un risque accru de contracter une infection sexuellement transmissible ainsi qu’une inflammation pelvienne y compris chez les femmes asymptomatiques. Malgré un traitement initial efficace la vaginose a naturellement tendance à récidiver avec des taux de rechute allant de 35% à 1 mois jusqu’à 70% à 12 mois post-traitement (Bradshaw, 2006) avec une prévalence mondiale des vaginoses chez les femmes en âge de procréer qui se situe entre 23 et 29% selon les pays (Peebles, 2019 ; Allsworth, 2007). Par ailleurs, nous avons démontré que plus de 92% des patientes souffrant d’endométriose présentent un SIBO (Halfon P et al, IJGO 2025). Le traitement du SIBO chez ces patientes pourrait modifier le microbiote digestif et potentiellement vaginal de ces patientes.
En 2021, Jacques Ravel, auteur ayant contribué à identifier les 5 classes (CST) pour diagnostiquer un déséquilibre du microbiote vaginal (Ravel, 2011), publiait un article dans lequel il mettait en avant la nécessité de traiter la vaginose bactérienne, ainsi que l’endométriose et l’inflammation pelvienne pour limiter la symptomatologie des patientes notamment dans les cas où la fertilité est compromise (Ravel, 2021).
Hypothèse :
Nous pensons que les femmes atteintes d’endométriose ont un déséquilibre de la flore potentiellement caractéristique et récidivante.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autre

Responsable de traitement 1

BIOGROUP ALPHABIO

13006 Marseille France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

BIOGROUP ALPHABIO

13003 Marseille France

Calendrier du projet

Date de début : 01/01/2025 – Date de fin : 31/12/2025 Durée de l'étude : 22
Etape 1 : Dépôt du projet
08/04/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(f) intérêts légitimes du responsable de traitement

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les patients seront informés de façon complète et loyale, en des termes compréhensibles, des objectifs de l'étude et de la nature des informations recueillies, et de leur droit de s’opposer à tout moment à l’exploitation des données recueillies.
Information individuelle des patients :
Les sujets ont reçu, intégré à leur compte rendu d’examen de biologie médicale, une lettre d’information de la collection d’échantillon et données associées de Biogroup (DC-2020-4014 ou son renouvellement ultérieur) et seront informé de cette étude via le site internet : https://biogroup.fr/specialites/innovation-scientifique-recherche-medic…
En cas d’opposition du sujet au traitement de ses données personnelles de santé à des fins de recherche, l’opposition sera consignée dans son dossier médical. Ce droit d’opposition s’exerce à tout moment par tout moyen auprès soit du responsable de la recherche soit de l’établissement détenteur des données qui s’engagent à donner suite à cette demande dans un délai maximal de 1 mois.

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