N° 20183172

État des lieux des outils de communication utilisés par les masseurs-kinésithérapeutes lors de la prise en charge des patients douloureux chroniques.

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients
Prévention et traitement

Domaines médicaux investigués

Médecine physique et de réadaptation

Bénéfices attendus

La douleur (aiguë et chronique) est l’une des problématiques de santé les plus rencontrées. La douleur chronique concerne 30% de la population française de plus de 18 ans. C’est une pathologie multi dimensionnelle et complexe avec une prise en charge pluri professionnelle et longue. De nombreux traitements ont montrés des effets pour sa prise en charge. La HAS recommande notamment les interventions axées sur le mode de vie des patients.
Nous pouvons penser que, pour avoir un changement de comportement positif, un type de relation serait à privilégier entre le patient et le thérapeute afin qu’ils se comprennent et puissent collaborer.
De plus, plusieurs techniques de communications ont été remises au goût du jour pour apparaître dans nos pratiques médicales et paramédicales et ont montré leur efficacité afin de modifier un comportement. L’entretien motivationnel, l’hypnose médicale, la relaxation, la méditation de pleine conscience sont tant de techniques de communications prouvées lors de prise en soin des patients.

Objectifs de l'étude :
Nous cherchons à recenser les types de relation présentes entre les masseurs- kinésithérapeutes et leurs patients douloureux chroniques. Pour ce faire, différents outils de communications seront questionnés ainsi que des savoirs-êtres des masseurs-kinésithérapeutes. Nous essaierons également de voir si une corrélation existe entre le type de relation entre un patient et son masseur-kinésithérapeute et d’autres variables (tels que le temps passé avec un patient, la formation réalisée, les outils de communications utilisés).
Nous aimerions également avoir une idée de la quantité de cette patientèle, en moyenne, au sein des cabinets ainsi que la proportion de masseurs-kinésithérapeutes formés (versus masseurs-kinésithérapeutes non formés) sur les outils de communication. Dans un dernier temps, nous chercherons si le mode de pratique ou l’ancienneté sont en corrélation avec le type de relation également ou les outils de communications utilisés.

Méthodologie :
Type étude : Il s’agit d’une étude qualitative visant à recueillir les techniques de communications utilisés pas les masseurs-kinésithérapeutes diplômés de l'état français.

Population étudiée : Seront inclus les masseurs-kinésithérapeutes diplômés d'État et exerçant sur le territoire français, prenant en charge des patients douloureux chroniques âgés entre 18 et 65 ans. Nous exclurons les masseurs-kinésithérapeutes n’ayant pas eu de patients douloureux chroniques depuis plus de 1 an ainsi que ceux ne remplissant pas le recueil de données en entier.

Collecte de données : Pour cette étude qualitative, qui interrogera les masseurs-kinésithérapeutes sur leurs pratiques professionnelles, aucune randomisation ne sera faite. Un recueil de données sera envoyé à un large spectre de la profession afin d’avoir un maximum de retours. Ce recueil de données sera structuré en plusieurs parties :
- données administratives,
- données concernant les formations,
- données concernant la prise en charge,
- données concernant les outils de communications connus et utilisés.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Autre

Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)

Informations relatives à l'exercice professionnel

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Enquête(s)

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Aucune

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Université, école, structure de recherches dans le domaine médicale / épidémiologique / pharmacovigilance

Responsable de traitement 1

Huijser Elisa

Rue Michel Royer 45100 Orléans 451000 Orléans France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Type de responsable de traitement 2

Université, école, structure de recherches dans le domaine médicale / épidémiologique / pharmacovigilance

Responsable de traitement 2

Nondedeo Orane

Rue Michel Royer 45100 Orléans 45100 Orléans France

Localisation du responsable de traitement 2
  Dans l'UE
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
  Non

Calendrier du projet

Date de début : 14/10/2024 – Date de fin : 01/07/2025 Durée de l'étude : 9
Etape 1 : Dépôt du projet
21/10/2024

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Oui

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Dans un projet de recherche, les droits des articles 15 à 20 du RGPD garantissent aux participants un contrôle sur leurs données personnelles. Le chercheur informe les participants sur le traitement de leur données (droit d'accès) et leur offre la possibilité de corriger les information inexactes (droit de rectification). Si un participant retire son consentement, il peut demander la suppression de ses données (droit à l'effacement), sauf si ces dernières sont encore nécessaires pour la recherche. En cas de désaccord sur l'usage des données, les participants peuvent limiter leur traitement (droit à la limitation). Enfin, si les données sont transférables, les participants peuvent les récupérer et les réutiliser ailleurs (droit à la portabilité). Le chercheur veille à respecter ces droits tout en assurant la confidentialité des informations traitées et en laissant ses coordonnées aux participants.

Délégué à la protection des données

Université d'Orléans

Avenue du Parc Floral 45100 Orléans 45100 Orléans France

dpo@univ-orleans.fr