Efficacité et sécurité du déclenchement du travail en cas de présentation du siège à terme - étude rétrospective multicentrique / DSTES.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L’accouchement en présentation du siège est une variante normale. Environ 5 % des femmes accouchent d’un enfant en présentation du siège en France (NP3). Cependant, elle est considérée comme dystocique par certaines équipes obstétricales. Ceci est expliquée par la publication de l'étude Term Breech Trial (TBT) (1), qui a montré que la tentative d'accouchement par voie basse en cas de présentation du siège à terme était associée à une augmentation de la morbidité néonatale par rapport à la césarienne programmée, a conduit à une augmentation des taux de césariennes pour ces accouchements à l’échelle mondiale.
Cependant, une étude observationnelle franco-belge à large échelle, l'étude PREMODA (NP2) (2), a remis en question ces conclusions en ne retrouvant pas cette augmentation du risque. Cela a permis de redonner de la valeur à la pratique de l'accouchement par voie basse dans les présentations du siège. En réponse, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) a continué de promouvoir l'accouchement par voie basse pour ces présentations, en émettant des recommandations spécifiques publiées en 2020 (3).
En France, il est donc admis que la tentative de voie basse est préconisée pour les mises en travail spontanées en présentation du siège, sous certaines conditions. Toutefois, cette recommandation soulève une question importante : qu'en est-il lorsque le travail doit être induit artificiellement, en raison de la nécessité d'anticiper une naissance ?
Le CNGOF (2019) (3) conclut qu'il n'est pas démontré que l'induction du travail en cas de présentation du siège à terme soit associée à une augmentation de la morbidité périnatale, comparativement à un travail spontané ou une césarienne programmée, même en présence d'un col défavorable (NP3). Néanmoins, en 2006, seulement 12,5 % des équipes obstétricales françaises déclaraient utiliser fréquemment le déclenchement en cas de présentation du siège, tandis que 59,7 % l'utilisaient occasionnellement et 27,8 % ne l’utilisaient jamais (4).
Les données disponibles sur la maturation cervicale et le déclenchement du travail par l’oxytocine dans les présentations du siège sont limitées. Trois études unicentriques, portant respectivement sur 53, 123 et 96 patientes, n'ont trouvé aucun résultat défavorable pour les mères ou les enfants après un déclenchement (5-7).
En conséquence, les recommandations actuelles concernant l'induction du travail pour les présentations du siège à terme reposent sur un faible niveau de preuve et cette pratique demeure peu fréquente en France.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Lettre d’information mentionnant les droits des articles 15 à 20 du RGPD et comment
ceux-ci s’appliquent