Description phénotypique des hypercalciuries absorptives héréditaires
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L’hypercalciurie est un facteur métabolique souvent retrouvé chez des patients ayant des calculs urinaires ou une déminéralisation osseuse. En dehors des facteurs alimentaires, une hypercalciurie peut être secondaire à une perte rénale de calcium, à une augmentation de l’absorption intestinale de calcium (hypercalciurie absorptive), ou une hyperrésorption osseuse, ces 3 mécanismes pouvant coexister.
Certaines hypercalciuries sont d’origine héréditaires. Parmi les formes familiales, plusieurs gènes sont actuellement identifiés dans des hypercalciuries absorptives « sensibles » à la vitamine D. Il s’agit du gène CYP24A1, qui code pour l’enzyme vitamine D 24-hydroxylase qui dégrade la forme active de la vitamine D, de 2 gènes SLC34A1 et SLC34A3 qui codent pour des transporteurs rénaux des phosphates (NPT2a et NPT2c) et du gène SLC9A3R1, qui code pour NHERF1, une protéine cytoplasmique impliquée dans l’expression à la membrane de NPT2a. Des variations pathogènes bi-alléliques de CYP24A1 et SLC34A1 sont à l’origine d’une hypercalcémie infantile avec hypercalciurie. La forme bi allélique touchant le gène SLC34A3 est responsable d’un diabète phosphaté avec hypercalciurie. Toutefois, il est aussi décrit une hypercalciurie et un risque augmenté de calculs rénaux chez les personnes ayant une variation pathogène à l’état hétérozygote dans un de ces 4 gènes. Le phénotype biologique, le retentissement rénal et extra-rénal (en particulier osseux) de ces formes mono-alléliques sont encore mal connu.
L’objectif de cette étude rétrospective est de décrire le phénotype clinique, biologique et osseux de patients âgés de 16 ans ou plus porteurs d’une ou deux variations sur un ou plusieurs de ces 4 gènes.
Les hypercalciuries absorptives d’origine héréditaires sont encore mal connues, surtout pour les formes mono-alléliques de l’adulte. Mieux les décrire sur le plan biologique, mais aussi sur le retentissement rénal et extrarénal permettra de mieux adapter le traitement et le suivi de ces patients, d’améliorer les conseils sur le dépistage familial et d’améliorer l’indication à réaliser une recherche génétique.
Ces maladies sont considérées comme rares. Cependant, les formes mono-alléliques sont possiblement un facteur de prédisposition aux calculs rénaux relativement fréquent dans la population générale.
Une description phénotypique précise des patients porteurs d’une hypercalciurie absorptive vitamine D dépendante en fonction du gène en cause permettra de mieux en comprendre les conséquences cliniques et donc de mieux pouvoir individualiser les traitements et mesures de prévention.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Ces variables sont nécessaires pour répondre à l'objectif de la recherche
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les personnes seront informés de la réutilisation de leur données via une notice
d'information individuelle, cette notice sera envoyée au domicile des patients et
reprendra l'ensemble des droit conformément à l'article 14 du RGPD.
Dans cette notice il est mentionné que les personnes peuvent faire valoir leur droit auprès
du DPO du CHU de Toulouse ou directement auprès de la CNIL