N° 25510354

Description phénotypique des hypercalciuries absorptives héréditaires

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Endocrinologie et métabolisme

Bénéfices attendus

L’hypercalciurie est un facteur métabolique souvent retrouvé chez des patients ayant des calculs urinaires ou une déminéralisation osseuse. En dehors des facteurs alimentaires, une hypercalciurie peut être secondaire à une perte rénale de calcium, à une augmentation de l’absorption intestinale de calcium (hypercalciurie absorptive), ou une hyperrésorption osseuse, ces 3 mécanismes pouvant coexister.
Certaines hypercalciuries sont d’origine héréditaires. Parmi les formes familiales, plusieurs gènes sont actuellement identifiés dans des hypercalciuries absorptives « sensibles » à la vitamine D. Il s’agit du gène CYP24A1, qui code pour l’enzyme vitamine D 24-hydroxylase qui dégrade la forme active de la vitamine D, de 2 gènes SLC34A1 et SLC34A3 qui codent pour des transporteurs rénaux des phosphates (NPT2a et NPT2c) et du gène SLC9A3R1, qui code pour NHERF1, une protéine cytoplasmique impliquée dans l’expression à la membrane de NPT2a. Des variations pathogènes bi-alléliques de CYP24A1 et SLC34A1 sont à l’origine d’une hypercalcémie infantile avec hypercalciurie. La forme bi allélique touchant le gène SLC34A3 est responsable d’un diabète phosphaté avec hypercalciurie. Toutefois, il est aussi décrit une hypercalciurie et un risque augmenté de calculs rénaux chez les personnes ayant une variation pathogène à l’état hétérozygote dans un de ces 4 gènes. Le phénotype biologique, le retentissement rénal et extra-rénal (en particulier osseux) de ces formes mono-alléliques sont encore mal connu.
L’objectif de cette étude rétrospective est de décrire le phénotype clinique, biologique et osseux de patients âgés de 16 ans ou plus porteurs d’une ou deux variations sur un ou plusieurs de ces 4 gènes.
Les hypercalciuries absorptives d’origine héréditaires sont encore mal connues, surtout pour les formes mono-alléliques de l’adulte. Mieux les décrire sur le plan biologique, mais aussi sur le retentissement rénal et extrarénal permettra de mieux adapter le traitement et le suivi de ces patients, d’améliorer les conseils sur le dépistage familial et d’améliorer l’indication à réaliser une recherche génétique.
Ces maladies sont considérées comme rares. Cependant, les formes mono-alléliques sont possiblement un facteur de prédisposition aux calculs rénaux relativement fréquent dans la population générale.

Une description phénotypique précise des patients porteurs d’une hypercalciurie absorptive vitamine D dépendante en fonction du gène en cause permettra de mieux en comprendre les conséquences cliniques et donc de mieux pouvoir individualiser les traitements et mesures de prévention.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins (JJ/MM/AAAA)
Date de décès (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Ces variables sont nécessaires pour répondre à l'objectif de la recherche

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU de Toulouse - Direction de la Recherche et de l'Innovation

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 Toulouse Cedex 9 France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
Jean-François LEFEBVRE

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

CHU de TOULOUSE

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 Toulouse Cedex 9 France

Calendrier du projet

Date de début : 24/07/2025 – Date de fin : 24/07/2027 Durée de l'étude : 24
Etape 1 : Dépôt du projet
24/07/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

CHU de Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 Toulouse Cedex 9 France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les personnes seront informés de la réutilisation de leur données via une notice
d'information individuelle, cette notice sera envoyée au domicile des patients et
reprendra l'ensemble des droit conformément à l'article 14 du RGPD.
Dans cette notice il est mentionné que les personnes peuvent faire valoir leur droit auprès
du DPO du CHU de Toulouse ou directement auprès de la CNIL

Délégué à la protection des données

CHU de Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 Toulouse Cedex 9 France

dpo@chu-toulouse.fr