N° 23684189

COopération entre les lymphocytes exprimant CD16 et les immunoglobuliNes anti-CMV pOur la prévention de l’infection à CMV après Transplantation rénale (CONCOCT)

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement

Domaines médicaux investigués

Immunologie
Maladies infectieuses

Bénéfices attendus

La transplantation rénale est la meilleure option pour traiter les maladies rénales en phase terminale, mais elle expose les patients à un risque accru d'infections en raison des médicaments immunosuppresseurs nécessaires. Le cytomégalovirus (CMV) est l'infection opportuniste la plus fréquente après une greffe, augmentant la morbidité, la mortalité et les coûts de santé. Pour réduire l'incidence du CMV, des médicaments antiviraux sont utilisés, mais ils présentent des inconvénients comme leur coût élevé (letermovir) ou leur toxicité importante (valganciclovir).
Un contrôle efficace de la réplication du CMV nécessite une réponse immunitaire adéquate, impliquant des éléments humoraux comme les immunoglobulines spécifiques au CMV (CMV-Ig), ainsi que des composants cellulaires comme les cellules T classiques. Une équipe de chercheurs a mis en évidence le rôle des lymphocytes T gamma-delta (γδ T), associés à un meilleur contrôle de l'infection et montrant une évolution vers un phénotype de mémoire effectrice exprimant le récepteur CD16. Des études récentes ont également observé une expansion des cellules NK mémoire, spécifiquement liées au CMV et exprimant aussi le CD16.
L'étude clinique SYNTAGME explore l'utilisation d'immunoglobulines anti-CMV hyperimmunisées comme traitement prophylactique alternatif aux options traditionnelles comme le valganciclovir, particulièrement pour les patients déjà immunisés contre le CMV (CMV séropositifs). L'étude suppose que pour ces patients, avec une forte présence de cellules NK mémoire et de LTγδ CD16+, ces infusions d'immunoglobulines pourraient renforcer la production d'IFNγ ou la cytotoxicité de ces cellules et améliorer ainsi le contrôle des infections à CMV.
Ce projet complémentaire s'appuie sur la biocollection de l'étude SYNTAGME et de ses contrôles historiques. Il vise à réaliser une analyse phénotypique approfondie des cellules T classiques, des γδ T et des cellules NK, y compris l'étude des profils de cytokines, des marqueurs cytotoxiques et de l'impact de l'expression du CD16 et des polymorphismes génétiques sur la gestion des infections à CMV.
L'objectif principal est i) de déterminer si un seuil spécifique de cellules LTγδ CD16+ et/ou NK CD16+ peut prédire efficacement la réponse au traitement par immunoglobulines anti-CMV, et ii) de vérifier si les polymorphismes génétiques du CD16 peuvent aider à prédire cette réponse. Un résultat positif pourrait conduire à une stratégie plus personnalisée pour prévenir les infections à CMV après une greffe, notamment en optimisant l'utilisation des immunoglobulines anti-CMV hyperimmunisées, réduisant ainsi la dépendance aux antiviraux directs et leurs effets indésirables ou coûts financiers.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Base(s) issues d'essais cliniques

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU de Bordeaux

33850 Talence France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 15/05/2025 – Date de fin : 15/06/2025 Durée de l'étude : 1
Etape 1 : Dépôt du projet
15/04/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

ImmunoConcept -CNRS UMR 5164 – Université de Bordeaux

33000 Bordeaux France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

15

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Chaque participant a reçu une note d’information spécifique à la recherche lui présentant ses droits des articles 15 à 20 du RGPD.
Le participant a été informé que l’exercice de ses droits peut s’effectuer par écrit auprès du professionnel de santé ayant inclus le participant qui transmettra la demande au Responsable(s) de traitement(s). Le(s) Responsable(s) de traitement, en concertation avec le délégué à la protection des données du CHU de Bordeaux, répondra aux demandes du participant conformément à ses obligations légales et réglementaires.

Délégué à la protection des données

CHU de Bordeaux