Atteintes hépatiques de cause indéterminée : Rendement diagnostique et sécurité de la ponction-biopsie hépatique en réanimation. Étude LIBICUS
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La description des patients faisant l’objet d’une ponction biopsie hépatique en réanimation, de la méthode, des résultats et des complications associées à cet examen permettra à terme de mieux prendre en charge les futurs patients.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Conformément aux articles L1121-1 et L1121-2 du code de santé publique et à la loi Jardé, sur les principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine, les travaux rétrospectifs effectués à partir de dossiers médicaux, ne constituent pas des recherches impliquant la personne humaine.
Une information collective est délivrée aux patients et aux familles dans chaque centre par le livret d’accueil distribué en routine par tous les centres participants mentionnant que les données de santé des patients pourront être pseudonymisées et utilisées à des fins de recherche sauf si le patient ou sa famille s’y oppose.
Par ailleurs, une note d’information individuelle a été rédigée et sera envoyée aux patients encore en vie aujourd’hui, dès l’obtention d’un avis favorable de la CE de la SRLF, en mentionnant que certaines de leurs données de santé seront pseudonymisées et utilisées dans le cadre d’une étude de recherche clinique. En l’absence de réception d’opposition dans un délai d’1 mois suivant l’envoi, il sera considéré que le patient ne s’oppose pas à l’utilisation de ses données dans le cadre de cette étude. L’information de l’envoi de la note d’information et de l’expression ou non d’une opposition seront indiquées dans le dossier médical du patient.
Une note d’information sera également adressée avant le début de la recherche aux patients survivants exhaustivement conforme au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et à la Loi Informatique et Libertés (LIL). Elle rappelle :
Le droit d‘accès permet à toute personne concernée par les données de demander à consulter les données la concernant et à en obtenir une copie.
Le droit de rectification permet à toute personne concernée par les données de demander de les faire corriger si elle constate qu’elles contiennent une erreur.
Le droit à l’effacement permet à toute personne concernée par les données de demander à ce qu’elles soient effacées. Ce droit n’est pas forcément applicable, notamment lorsqu’il compromet gravement la réalisation de la recherche, mais cela doit être mentionné dans la note d’information relative à l’étude.
Le droit d’opposition permet à toute personne ne souhaitant pas que les données la concernant servent à l’étude, de s'opposer à cette utilisation. Cette opposition empêche toute utilisation ou conservation de données concernée s.
L’identification du statut vital des patients aujourd’hui sera multimodale et associera 1) la consultation du dossier médical informatisé (pouvant mentionner la date de décès des patients, notamment au travers des comptes-rendus médicaux), 2) la consultation du site internet de l’INSEE rendant public les dates de décès des personnes décédées publiées en application des dispositions des articles L311-9 et L312-1-1 du code des relations entre le public et l’administration (les fichiers de personnes décédées ne sont pas des données à caractère personnel, ni ne relèvent du secret de la vie privée) et 3) par contact du médecin référent si l’identification du statut vital n’est pas possible au travers des deux méthodes précédentes. Les patients pour lesquels le statut vital est incertain seront exclus des analyses.
Délégué à la protection des données
Service de Médecine Intensive – Réanimation, Hôpital Saint-Louis, 1 Avenue Claude Vellefaux 75475 PARIS Cedex 10 75475 Paris France
igor.theodose@aphp.fr