Apport d'une séquence de diffusion haute résolution à 3T pour la détection de lésions cérébrales ischémiques aiguës punctiformes
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L'accident vasculaire cérébral est un enjeu de santé publique et une priorité de notre institution. L'IRM joue un rôle primordial pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC), son apport étant à la fois diagnostique, étiologique et pronostique. Parmi les séquences IRM utilisées dans le cadre des urgences AVC, la séquence de diffusion joue un rôle primordial permettant de mettre en évidence les lésions ischémiques dès la phase hyperaiguë, alors même que les autres séquences du protocole ne mettent pas en évidence d’anomalie. Cette séquence conditionne à elle seule la prise en charge des patients notamment dans le cadre des « urgences thrombolyse ». Il a été démontré que la sensibilité de la séquence de diffusion pour la détection des lésions ischémiques pouvait directement dépendre de paramètres d’acquisition tels que valeur de b, épaisseur de coupe ou bien résolution spatiale. Les récents progrès réalisés en IRM nous permettent désormais de réaliser des séquences de diffusion avec une résolution spatiale plus élevée. La matrice est un paramètre important d'acquisition des séquences IRM définissant la capacité de la séquence à distinguer 2 pixels dans le plan d'acquisition. Plus la matrice est élevée, plus la résolution spatiale de la séquence dans le plan d'acquisition est importante. A l’Hôpital Saint-Joseph, nous disposons d’une nouvelle IRM 3T depuis septembre 2020 permettant l’acquisition en routine clinique d’une séquence de diffusion plus résolue : matrice de 160x200 (diffusion « haute résolution, HR »), contre 128x140 (diffusion « standard » habituellement). Ces deux séquences sont acquises dans des temps d'acquisition particulièrement courts (1 minute 37 secondes). Cette séquence de diffusion HR est réalisée dans le cadre du soin courant depuis septembre 2020 pour des situations précises : absence de lésion mise en évidence sur la séquence de diffusion standard alors que le patient présente une symptomatologie évocatrice (notamment pour les lésions du tronc cérébral), recherche de lésion dans d'autres territoires vasculaires (donc en faveur d'une origine embolique) chez un patient qui présente une lésion ischémique isolée ou des lésions ischémiques dans un seul territoire. Il a été rapporté dans la littérature que le fait d'augmenter la résolution spatiale pouvait permettre de mettre en évidence des lésions de petite taille qui n'étaient pas visibles sur des séquences plus classiques. Il existe un rationnel clair à chercher à améliorer la détection des lésions de petite taille (< 5 mm) car leur mise en évidence peut avoir des implications thérapeutiques importantes pour de nombreux patients (notamment dans le cadre des urgences thrombolyse, des accidents ischémiques transitoires ou encore des ictus amnésiques).. . L’objectif principal de cette recherche est de comparer la sensibilité des séquences de diffusion « standard » et haute résolution pour la détection des lésions ischémiques de petite taille (< 5 mm).. L’objectif secondaire est d’évaluer si la qualité de l’image est maintenue avec cette nouvelle séquence HR comparativement à la séquence classique. Il s’agit de vérifier que l’amélioration de la résolution ne se traduit pas par une perte de la qualité de l’image.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Numéro d'autorisation CNIL
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Le formulaire d’information et de non-opposition sera envoyé par voie postale à chaque patient éligible. Sans un retour de sa part, il est établi que le patient ne s’oppose pas à l’utilisation de ses données. Les données médicales seront alors recueillies à partir de son dossier médical informatisé. Elles correspondent aux données démographiques, au contexte pathologique, aux données des examens ainsi que les questionnaires réalisés dans le cadre de la prise en charge du patient.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données la concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement. Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@ghpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le Docteur Jérôme HODEL, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.