ANEVRISME POPLITE : MISE A PLAT PAR VOIE POSTERIEURE ET PONTAGE EN PROTHESE
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les anévrismes poplités sont les plus fréquents des anévrismes des membres inférieurs, soit environ 80%. Ils sont souvent asymptomatiques, mais posent le problème d’une embolisation chronique des artères des membres inférieurs. Lorsqu’une thrombose survient, le risque d’amputation du membre est alors d’environ 50%.
Afin de prévenir ce risque, une prise en charge chirurgicale est nécessaire. Dans 70% des cas, elle consiste en une exclusion de l’anévrysme et pontage. Les prises en charge alternatives comprennent la mise à plat puis pontage par voie postérieure, la transposition de l’artère fémorale superficielle et le stenting couvert de l’artère poplitée.
Lorsqu’une mise à plat par voie postérieure est choisie, le pontage est le plus souvent réalisé avec une veine autologue ou homologue (veine prélevée sur le patient lui-même ou provenant d’un donneur), les pontages en prothèse passant l’articulation du genou montrant en effet de faible taux de perméabilité.
Dans notre expérience, par manque de matériel veineux le plus souvent, nous avons été contraint d’utiliser une courte prothèse pour ce type de pontage. Notre hypothèse est que, même s’il s’agit d’un pontage prothétique derrière le genou, la perméabilité à long terme serait bonne par rapport à un pontage en veine.
L’objectif de notre étude est donc de comparer la perméabilité à court, moyen et long termes des mises à plat pontage prothétique avec l’exclusion pontage en veine.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Analyser l’âge du patient à la date de la prise en charge et la mortalité si applicable.
Analyse descriptive portant sur l’ensemble des variables d’intérêt
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Tous les patients opérés dans le service de chirurgie cardiovasculaire et thoracique du CHU Dijon Bourgogne sont collectivement et individuellement informés de la réutilisation ultérieure possible de leurs données de santé à des fins de recherche. Cette démarche sera complétée selon les modalités suivantes :
Pour les patients vivants :
Une lettre d’information écrite, précisant les objectifs et le déroulement de l’étude, est envoyée par voie postale ou par mail. Il est bien précisé que les données du dossier médical du patient seront utilisées une fois anonymisées et que le patient peut s’opposer à tout moment à leur utilisation. Les droits des patients prévus aux articles 15 à 20 du RGPD (droit d'accès, rectification, effacement, limitation, droit à la portabilité) ainsi que les modalités d’exercice y sont rappelées. Un délai de réflexion de 30 jours est laissé au patient et sans opposition de sa part, les données pourront être colligées.
Pour les patients décédés :
Les données des personnes décédées ne sont pas considérées par le RGPD comme étant des données à caractère personnel et elles sortent dès lors de son champ. Avant toute inclusion d’un patient décédé dans l’étude, il conviendra néanmoins de vérifier dans le dossier médical du patient que rien n’est écrit concernant une opposition à l’utilisation de ses données de santé.