2019

SMPP

établissements & professionnels de santé
établissements d'enseignement
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Contexte

Les maladies de la prostate les plus fréquentes sont le cancer de la prostate et l’adénome de prostate (hypertrophie bénigne). Le cancer de la prostate est le premier cancer de l’homme avec environ 50 000 nouveaux patients traités en France chaque année. L’adénome de prostate est responsable de troubles pour uriner chez 350 000 nouveaux patients par an. Ces personnes souffrent entre autres de difficultés pour uriner, d’une altération de leur qualité de vie notamment sexuelle, voire de complications graves : métastases douloureuses des cancers, insuffisance rénale… 

Afin de mieux prendre en charge ces personnes, il est nécessaire de comprendre l’impact de l’hypertension artérielle, la dyslipidémie, le diabète (syndrome métabolique) et les traitements associés  sur l’apparition et l’évolution des troubles de la prostate liés à ces deux pathologies tumorales fréquentes.

 

Objectifs

Le projet SMPP vise donc à analyser des données pour mieux comprendre les relations entre les éléments du syndrome métabolique d’un patient sur sa prostate (en vérifiant la présence d’une hypertrophie ou d’un cancer). Les porteurs du projet et leurs partenaires vont également ajouter à ces analyses de données les traitements que les patients prennent pour leur syndrome métabolique et identifier si cela a des effets sur les maladies de la prostate. Par exemple, le projet recherchera d’une part si certains facteurs génétiques communs favorisent l’apparition ou accélèrent l’évolution de maladies prostatiques comme le cancer, et d’autre part si les traitements du syndrome métabolique influent sur ces maladies prostatiques. Les professionnels de santé seront alors en mesure de proposer des traitements ou une prévention plus adaptés.

De cette manière, le projet permettra de prévenir, diagnostiquer et traiter précocement les maladies prostatiques tumorales et d’améliorer la qualité de vie : réduire les effets néfastes liés aux maladies prostatiques, comme les fuites urinaires ou les altérations de la vie sexuelle.

 

Innovation clinique et technique

Le projet SMPP est le premier à mutualiser les informations de remboursement de soin avec des informations cliniques et génétiques pour ce type de pathologie (maladie prostatique). D’un point de vue méthodologique, le projet permettra d’obtenir grâce à l’intelligence artificielle (IA) de nouveaux outils de modélisation associant à la fois les parcours de soins, les données génétiques et cliniques des patients.