"Pour ma santé je dis oui au numérique"
Le Ministère de la Santé et des Solidarités, sous le pilotage de sa Délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS), a lancé en octobre 2020 une campagne de communication auprès de tous, pour mettre en avant les bénéfices du numérique en santé, dans le respect des droits des usagers et des bonnes pratiques des professionnels, autour d’un mot d’ordre simple : « Pour ma santé, je dis oui au numérique ». Cela s’inscrit dans le cadre des travaux de la cellule éthique dont l’objectif est de faire de l’éthique un élément central du virage numérique en santé.
Les apports du numérique pour la santé des patients sont indéniables. Le numérique permet par exemple, aux patients, d’avoir une consultation médicale à distance. Il permet aussi aux professionnels de santé autorisés de consulter le dossier médical de leurs patients pour connaître les antécédents médicaux, les allergies, les directives anticipées... pour mieux accompagner et soigner les patients.
Le numérique c’est encore, la possibilité, par exemple, d’analyser des données anonymisées de patients pour en tirer des enseignements utiles à tous pour améliorer la santé.
Pour ma santé, je dis oui au numérique est une démarche qui se veut résolument éthique. C’est pourquoi les bénéfices espérés et vécus du numérique doivent s’accompagner d’une vigilance constante, en particulier sur la confidentialité des données de santé et leur partage sécurisé, la transparence de leur traitement ou encore l’accompagnement via l’information aux patients.
Pour illustrer l’articulation entre bénéfices et éthique du numérique en santé, 4 vidéos courtes et concrètes sont disponibles. Elles mettent en scène les parcours de soins de quatre personnages et leur recours au numérique pour les facilités et les garanties qu’il offre. Par exemple, la vidéo sur Agnès montre comment être acteur de la recherche médicale en partageant ses données de santé.
Agnès a plusieurs cas de cancer du sein dans sa famille. Inquiète, elle souhaite savoir quel est son risque d’avoir la maladie. Son médecin se connecte à une base de données qui propose un algorithme de calcul du risque de cancer du sein à partir des données d’une grande population de femmes. Il lui propose un suivi adapté. Agnès est d’accord pour que ses données, dès lors qu’elles sont anonymisées, soient utilisées pour enrichir l’algorithme.
Vous pouvez retrouver les 4 vidéos ici et la campagne nationale ci-dessous :