N° 23118193

Une étude rétrospective descriptive d’efficacité de la toxine botulinique de type A dans le syndrome de l’artère poplité piégée fonctionnel.

Partager

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement
Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Médecine physique et de réadaptation
Médecine générale

Bénéfices attendus

Contexte
Le syndrome de l’artère poplitée piégée (SAPP) est une cause de douleurs des jambes à l’effort. Son origine peut être anatomique ou fonctionnelle, et ce syndrome est volontairement associé à d’autres causes locales, telles que le syndrome des loges chronique d’effort, qu’il convient de rechercher. Le SAPP d’origine anatomique est le plus rare. Il existe une compression vasculaire par un élément anatomique extrinsèque, ou du fait du fait d’une malformation vasculaire. Le traitement de référence est alors la chirurgie.
Le SAPP fonctionnel est le plus fréquent, il n’y a pas de malformation anatomique. Cependant, une insertion proximale plus latéralisée du gastrocnémien médial est une variation physiologique souvent retrouvée. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments anamnestiques, cliniques et d’imagerie. On retrouve des douleurs de jambe à l’effort résolutives à l’arrêt, une claudication intermittente, des crampes des mollets, voire des paresthésies. Ces symptômes durent souvent depuis plusieurs années en raison d’une errance diagnostique, et peuvent entraîner une diminution voire un arrêt de la pratique sportive. La clinique s’attachera principalement à rechercher des diagnostics différentiels et/ou associés. L’imagerie repose sur des examens dynamiques, avec l’échodoppler artériel des membres inférieurs et l’angioscanner ou l’angioIRM.

Justification et finalité de l’étude
Le traitement de référence était jusqu’ici la chirurgie, avec différentes techniques, mais menant à des résultats partagés. La difficulté réside dans le fait qu’une part importante de sportifs sains présentent une occlusion de l’AP à l’effort. Des mesures de physiothérapie et de correction du geste sportif sont donc souvent réalisées dans un premier temps, mais peu efficaces.
La toxine botulinique de type A (BTX A) est aujourd’hui une alternative thérapeutique non chirurgicale, donc peu invasive et à faible risque d’effets indésirables. Elle peut aussi servir de test diagnostic.
Quelques cohortes de patients et revues de cas ont déjà été réalisées, mais aucune à cette échelle et utilisant les mêmes sites d’injection que notre centre. Les muscles ciblés au Centre de Médecine du Sport de Haut Niveau d’Albertville (CMSHN) sont les gastrocnémiens médial et latéral et le soléaire, en lien avec la physiopathologie du SAPP. La dose à injecter est répartie entre ces différents muscles en fonction du site d’occlusion retrouvé à l’imagerie. Un maximum de 100UI de toxine de la marque XEOMIN était administré par jambe. Dans la seule autre étude à moyenne échelle (27 patients), 100UI de BTX A type XEOMIN étaient réparties entre le gastrocnémien médial et le plantaire grêle.
La finalité de cette étude est de présenter des premiers résultats d’efficacité, afin de déterminer si la toxine botulinique de type A injectée selon le protocole utilisé au CMSHN permet une amélioration des symptômes à moyen et long terme.

Objectifs de l’étude
1 - L’objectif principal de l’étude sera d’évaluer rétrospectivement l’efficacité de la toxine botulinique de type A dans le SAPP fonctionnel, exprimé en pourcentage.
2 - Les objectifs secondaires de l’étude seront multiples, notamment d’évaluer le nombre d’injections nécessaires, la durée d’efficacité moyenne, le retour au niveau sportif antérieur, le recours à la chirurgie et les effets indésirables rapportés.
3 - Description des caractéristiques démographiques.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Université, école, structure de recherches dans le domaine médicale / épidémiologique / pharmacovigilance

Responsable de traitement 1

L'Université Grenoble Alpes, Établissement Public à Caractère Scientifique Culturel et Professionnel,

Domaine Universitaire de Saint-Martin-d'Hères CS 40700 38058 Saint-Martin-d'Hères France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
Justine Beaujean

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

Département de Médecine générale

23 avenue des Maquis du Grésivaudan 38700 la tronche France

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2

Directeur de Mémoire

253 Rue pierre de coubertin 73200 Albertville France

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 3

Etudiant

7 Le Champ des Simons, Dicy 89120 Charny Orée de Puisaye France

Calendrier du projet

Date de début : 01/05/2025 – Date de fin : 17/09/2025 Durée de l'étude : 5
Etape 1 : Dépôt du projet
03/04/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

Directeur de Mémoire

253 rue pierre de coubertin 73200 albertville

Destinataire des données 2

Etudiant

7 le champs des simons, Dicy 89120 Charny Orée de Puisaye France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

1

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les droits d'accès, de rectification, d'effacement, de limitation, de notification et de portabilité des données seront respectés.
Les sujets participants en sont informés dans la notice d'information, avec des coordonnées pour nous contacter en cas de besoin.

Délégué à la protection des données

L'Université Grenoble Alpes

Domaine Universitaire de Saint-Martin-d'Hères – CS 40700 – 38058 Grenoble 38000 Grenoble France

dpo@grenet.fr