Une étude rétrospective descriptive d’efficacité de la toxine botulinique de type A dans le syndrome de l’artère poplité piégée fonctionnel.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Contexte
Le syndrome de l’artère poplitée piégée (SAPP) est une cause de douleurs des jambes à l’effort. Son origine peut être anatomique ou fonctionnelle, et ce syndrome est volontairement associé à d’autres causes locales, telles que le syndrome des loges chronique d’effort, qu’il convient de rechercher. Le SAPP d’origine anatomique est le plus rare. Il existe une compression vasculaire par un élément anatomique extrinsèque, ou du fait du fait d’une malformation vasculaire. Le traitement de référence est alors la chirurgie.
Le SAPP fonctionnel est le plus fréquent, il n’y a pas de malformation anatomique. Cependant, une insertion proximale plus latéralisée du gastrocnémien médial est une variation physiologique souvent retrouvée. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments anamnestiques, cliniques et d’imagerie. On retrouve des douleurs de jambe à l’effort résolutives à l’arrêt, une claudication intermittente, des crampes des mollets, voire des paresthésies. Ces symptômes durent souvent depuis plusieurs années en raison d’une errance diagnostique, et peuvent entraîner une diminution voire un arrêt de la pratique sportive. La clinique s’attachera principalement à rechercher des diagnostics différentiels et/ou associés. L’imagerie repose sur des examens dynamiques, avec l’échodoppler artériel des membres inférieurs et l’angioscanner ou l’angioIRM.
Justification et finalité de l’étude
Le traitement de référence était jusqu’ici la chirurgie, avec différentes techniques, mais menant à des résultats partagés. La difficulté réside dans le fait qu’une part importante de sportifs sains présentent une occlusion de l’AP à l’effort. Des mesures de physiothérapie et de correction du geste sportif sont donc souvent réalisées dans un premier temps, mais peu efficaces.
La toxine botulinique de type A (BTX A) est aujourd’hui une alternative thérapeutique non chirurgicale, donc peu invasive et à faible risque d’effets indésirables. Elle peut aussi servir de test diagnostic.
Quelques cohortes de patients et revues de cas ont déjà été réalisées, mais aucune à cette échelle et utilisant les mêmes sites d’injection que notre centre. Les muscles ciblés au Centre de Médecine du Sport de Haut Niveau d’Albertville (CMSHN) sont les gastrocnémiens médial et latéral et le soléaire, en lien avec la physiopathologie du SAPP. La dose à injecter est répartie entre ces différents muscles en fonction du site d’occlusion retrouvé à l’imagerie. Un maximum de 100UI de toxine de la marque XEOMIN était administré par jambe. Dans la seule autre étude à moyenne échelle (27 patients), 100UI de BTX A type XEOMIN étaient réparties entre le gastrocnémien médial et le plantaire grêle.
La finalité de cette étude est de présenter des premiers résultats d’efficacité, afin de déterminer si la toxine botulinique de type A injectée selon le protocole utilisé au CMSHN permet une amélioration des symptômes à moyen et long terme.
Objectifs de l’étude
1 - L’objectif principal de l’étude sera d’évaluer rétrospectivement l’efficacité de la toxine botulinique de type A dans le SAPP fonctionnel, exprimé en pourcentage.
2 - Les objectifs secondaires de l’étude seront multiples, notamment d’évaluer le nombre d’injections nécessaires, la durée d’efficacité moyenne, le retour au niveau sportif antérieur, le recours à la chirurgie et les effets indésirables rapportés.
3 - Description des caractéristiques démographiques.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 3
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
1
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
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