N° F20230801160511

SEABIOME

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Autre

Domaines médicaux investigués

Pneumologie

Bénéfices attendus

Les mécanismes d’action des solutions de lavage nasal à l’eau de mer sont encore peu connus. Il a été montré in vitro que l'eau de mer non diluée augmentait la fréquence des battements ciliaires et la vitesse de réparation de l’épithélium par rapport à l'eau de mer diluée et à la solution saline normale (Bonnomet et al., 2016). L’exploration du microbiote pourrait apporter d’autres clés de compréhension du mécanisme d’action des lavages nasaux par l’eau de mer. En effet, l’épithélium nasopharyngé est une niche microbienne qui abrite à la fois des espèces commensales et des espèces potentiellement pathogènes. Les bactéries commensales contrecarrent la colonisation par les pathogènes opportunistes (Staphylococcus aureus par exemple) par un phénomène de compétition de niche (espace et nutriments) ou de sécrétion de substances inhibitrices. Il a également été montré que le microbiote endogène commensal maintenait la fonctionnalité des jonctions serrées. Le pouvoir infectieux des virus respiratoires est donc avant tout le résultat de la relation hôte-virus-microbiote. Certains virus, tels le virus Influenza A, modifient la structure du microbiote et provoque une dysbiose, avec pour conséquence une augmentation des bactéries pathogènes (Streptococcus pneumoniae et S. aureus). Étant donné le rôle clé joué par le microbiote nasopharyngé dans la physiologie des voies aériennes supérieures, la mesure des paramètres microbiens de cette niche écologique semble donc un moyen pertinent pour évaluer l’impact d’un traitement tel que le lavage nasal par l’eau de mer dans un contexte d’IVRS. L’hypothèse est que ce traitement est parfaitement bien supporté par le microbiote nasopharyngé et, qu’en cas de dysbiose, il pourrait le moduler positivement en favorisant la biodiversité ce qui expliquerait en grande partie son action thérapeutique voire préventive.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU DE BREST

2 avenue Foch 29609 Brest

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 01/10/2023 – Date de fin : 31/12/2023 Durée de l'étude : 3 mois
Etape 1 : Dépôt du projet
01/08/2023

Base légale pour accéder aux données

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

15

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Formulaire d'information (non opposition ou consentement) remis individuellement

Délégué à la protection des données

Morgan Le May

2 avenue Foch 29609 Brest

protection.donnees@chu-brest.fr